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Agression sexuelle à l'hôpital de Montbéliard
En septembre dernier, un homme de 32 ans a agressé sexuellement une patiente en état végétatif, alors qu'elle était hospitalisée à l'hôpital de Montbéliard. Il était jugé la semaine dernière.
Il y a quelques mois, la victime a subit un accident vasculaire cérébral qui l'a condamnée à un état végétatif. Le 16 septembre 2009, une infirmière a vu un homme penché sur cette dame. Croyant qu'il s'agissait d'un proche en visite, elle a passé son chemin.
Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que l'infirmière a compris qu'il se passait quelque chose d'anormal : la poitrine de la malade était dénudée, l'homme assis sur le lit tenait son sexe dans sa main. Il s'est enfuit en voyant l'infirmière.
L'homme a toutefois pu être reconnu : il avait auparavant importuné deux employées de l'hôpital.
Au procès, l'agresseur a tenté d'excuser son attitude par l'état d'ivresse dans lequel il se trouvait : "Je m'en veux. A jeun, je n'aurais jamais fait cette connerie. Seulement j'avais un ami qui avait décroché un boulot à Nice. Il a arrosé ça avec une bouteille de blanc. J'en ai bu cinq verres. En plus des médicaments... J'avais la tête ailleurs. Je suis entré dans cette chambre pour uriner et après... J'ai tripoté la poitrine de la dame. Je sais, c'est moche..."
Cette version des faits n'explique pourtant pas tout : pourquoi le visiteur a-t-il débranché le tube d'oxygénation de la patiente et un tensiomètre? Par ailleurs, la barrière latérale du lit était déverrouillée : un geste qui demande une certaine lucidité.
L'avocate de la victime a de son côté souligné la responsabilité de l'hôpital : "Personne au centre hospitalier n'a pris la peine de recevoir la famille pour lui expliquer ce qui s'était passé."
Elle s'interroge également sur les conséquences que cette affaire a pu avoir sur la victime : "On ne saura jamais comment cette dame a ressenti cette agression".
Le jeune homme a finalement été condamné à un an de prison avec sursis. Son état d'ivresse médicamenteuse, qui a pu altérer son discernement, lui a évité la prison ferme.
Il sera tout de même inscrit dans le fichier des délinquants sexuels et il devra verser 1000€ à la famille de la victime.
Laure Godey
Il y a quelques mois, la victime a subit un accident vasculaire cérébral qui l'a condamnée à un état végétatif. Le 16 septembre 2009, une infirmière a vu un homme penché sur cette dame. Croyant qu'il s'agissait d'un proche en visite, elle a passé son chemin.
Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que l'infirmière a compris qu'il se passait quelque chose d'anormal : la poitrine de la malade était dénudée, l'homme assis sur le lit tenait son sexe dans sa main. Il s'est enfuit en voyant l'infirmière.
L'homme a toutefois pu être reconnu : il avait auparavant importuné deux employées de l'hôpital.
Au procès, l'agresseur a tenté d'excuser son attitude par l'état d'ivresse dans lequel il se trouvait : "Je m'en veux. A jeun, je n'aurais jamais fait cette connerie. Seulement j'avais un ami qui avait décroché un boulot à Nice. Il a arrosé ça avec une bouteille de blanc. J'en ai bu cinq verres. En plus des médicaments... J'avais la tête ailleurs. Je suis entré dans cette chambre pour uriner et après... J'ai tripoté la poitrine de la dame. Je sais, c'est moche..."
Cette version des faits n'explique pourtant pas tout : pourquoi le visiteur a-t-il débranché le tube d'oxygénation de la patiente et un tensiomètre? Par ailleurs, la barrière latérale du lit était déverrouillée : un geste qui demande une certaine lucidité.
L'avocate de la victime a de son côté souligné la responsabilité de l'hôpital : "Personne au centre hospitalier n'a pris la peine de recevoir la famille pour lui expliquer ce qui s'était passé."
Elle s'interroge également sur les conséquences que cette affaire a pu avoir sur la victime : "On ne saura jamais comment cette dame a ressenti cette agression".
Le jeune homme a finalement été condamné à un an de prison avec sursis. Son état d'ivresse médicamenteuse, qui a pu altérer son discernement, lui a évité la prison ferme.
Il sera tout de même inscrit dans le fichier des délinquants sexuels et il devra verser 1000€ à la famille de la victime.
Laure Godey
Publié le mardi 15 décembre 2009 à 08h41