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Aiguilles et poupées gonflables dans les bacs de tri du Jura
On ne trouve pas que des papiers et des bouteilles en plastique dans les bacs de tri sélectif du Jura (et d'ailleurs) : s'y cachent aussi des objets insolites, inattendus... voire dangereux.
La semaine dernière, un ouvrier du centre de tri des ordures ménagères de Lons-le-Saunier s'est piqué avec l'aiguille d'une seringue. Cet accident étant le troisième depuis le début de l'année, le directeur du SYDOM (Syndicat départemental de traitement des ordures ménagères) rappelle la nécessité de trier soigneusement ses déchets.
Pour l'environnement, mais aussi par égard envers les ouvriers chargés du tri, qui manipulent tout ce que contiennent les bacs.
Certaines "erreurs" de tri se révèlent en effet dangereuses : "Outre les aiguilles, on trouve des munitions. Des grenades d'entraînement, des cartouches, des fusées de signalisation. Un de nos ouvriers s'est brûlé avec un engin comme ça l'an passé. Il n'est pas rare de voir passer des batteries encore pleines d'acide, des flacons de white-spirit ou d'alcool à brûler" explique le directeur du SYDOM.
Le responsable du site Juratri s'indigne quant à lui de la présence dans les bacs "de couteaux, de fourchettes, de lames de cutter et même d'armes à feu. Dans ce dernier cas, on les ramène aux gendarmes…"
Autres trouvailles, moins dangereuses mais désagréables tout de même : les restes d'animaux. L'année dernière, une cinquantaine de poulets sous emballage ont ainsi été retrouvés dans un bac de tri sélectif jurassien.
Des têtes de moutons se retrouvent elles aussi fréquemment sur les tapis des centres de tri.
Mais les ouvriers font également quelques découvertes plus comiques de dangereuses : une poupée gonflable par exemple.
Ou "des chéquiers qui ont été jetés par inadvertance avec l'enveloppe dans laquelle ils ont été envoyés. Ou encore des portefeuilles avec des papiers d'identité. Souvent, dans ce dernier cas, les propriétaires ont été victimes d'un vol. Le malfrat a pris l'argent et jeté le reste à la poubelle. La dernière fois que c'est arrivé, le portefeuille appartenait à une dame qui avait pris un type en auto-stop. Ce dernier en avait profité pour la dévaliser. Si les gens sont de Lons, je les appelle pour qu'ils viennent récupérer leur bien. Ou alors on le renvoie."
Un beau geste de la part des employés du tri. Les mauvais trieurs devraient peut-être s'en inspirer avant de jeter n'importe quoi n'importe où...
R. Hingray
La semaine dernière, un ouvrier du centre de tri des ordures ménagères de Lons-le-Saunier s'est piqué avec l'aiguille d'une seringue. Cet accident étant le troisième depuis le début de l'année, le directeur du SYDOM (Syndicat départemental de traitement des ordures ménagères) rappelle la nécessité de trier soigneusement ses déchets.
Pour l'environnement, mais aussi par égard envers les ouvriers chargés du tri, qui manipulent tout ce que contiennent les bacs.
Certaines "erreurs" de tri se révèlent en effet dangereuses : "Outre les aiguilles, on trouve des munitions. Des grenades d'entraînement, des cartouches, des fusées de signalisation. Un de nos ouvriers s'est brûlé avec un engin comme ça l'an passé. Il n'est pas rare de voir passer des batteries encore pleines d'acide, des flacons de white-spirit ou d'alcool à brûler" explique le directeur du SYDOM.
Le responsable du site Juratri s'indigne quant à lui de la présence dans les bacs "de couteaux, de fourchettes, de lames de cutter et même d'armes à feu. Dans ce dernier cas, on les ramène aux gendarmes…"
Autres trouvailles, moins dangereuses mais désagréables tout de même : les restes d'animaux. L'année dernière, une cinquantaine de poulets sous emballage ont ainsi été retrouvés dans un bac de tri sélectif jurassien.
Des têtes de moutons se retrouvent elles aussi fréquemment sur les tapis des centres de tri.
Mais les ouvriers font également quelques découvertes plus comiques de dangereuses : une poupée gonflable par exemple.
Ou "des chéquiers qui ont été jetés par inadvertance avec l'enveloppe dans laquelle ils ont été envoyés. Ou encore des portefeuilles avec des papiers d'identité. Souvent, dans ce dernier cas, les propriétaires ont été victimes d'un vol. Le malfrat a pris l'argent et jeté le reste à la poubelle. La dernière fois que c'est arrivé, le portefeuille appartenait à une dame qui avait pris un type en auto-stop. Ce dernier en avait profité pour la dévaliser. Si les gens sont de Lons, je les appelle pour qu'ils viennent récupérer leur bien. Ou alors on le renvoie."
Un beau geste de la part des employés du tri. Les mauvais trieurs devraient peut-être s'en inspirer avant de jeter n'importe quoi n'importe où...
R. Hingray
Publié le vendredi 9 avril 2010 à 14h05