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Animaux enfermés pour cause de prison à Aillevillers
Leur maître étant en prison, un chien et un chat sont restés enfermés quatre jours dans un appartement d'Aillevillers et Lyaumont, en Haute-Saône. Ils ont finalement été libérés par des voisins qui, à leur tour, risquent la prison pour violation de domicile.
Le propriétaire des animaux est parti en prison lundi, sous l'escorte des gendarmes. Il a été contraint de laisser son yorkshire et son chat enfermés dans l'appartement.
Une situation qui a fortement inquiété un voisin. La fille de celui-ci a d'ailleurs été jusqu'à verser de l'eau sous la porte pour abreuver les animaux. Au bout de deux jours, ce sexagénaire a signalé la situation à plusieurs services publics et sociaux... apparemment sans aucun effet!
Il a donc alerté son frère, des voisins et des amis, et ensemble ils ont fracturé la porte afin de libérer les animaux. Ces derniers avaient plutôt bien supporté leur enfermement forcé. Le chien s'est empressé de se nourrir, et le chat s'est sauvé dehors afin de profiter du grand air.
Une bonne action en apparence, mais qui risque d'attirer des ennuis à celui qui a fracturé la porte...
L'Office Public de l'habitat (OPH), qui est propriétaire de l'immeuble, a en effet porté plainte contre X pour violation de domicile. Le coupable risque une peine d'emprisonnement.
Le cas de force majeure aurait pu être invoqué si les gendarmes, mis au courant de l'enfermement des animaux, n'étaient à leur tour venus les libérer hier après-midi.
Fracturer la porte n'était donc, aux yeux de la justice, pas justifié...
Le propriétaire des animaux est parti en prison lundi, sous l'escorte des gendarmes. Il a été contraint de laisser son yorkshire et son chat enfermés dans l'appartement.
Une situation qui a fortement inquiété un voisin. La fille de celui-ci a d'ailleurs été jusqu'à verser de l'eau sous la porte pour abreuver les animaux. Au bout de deux jours, ce sexagénaire a signalé la situation à plusieurs services publics et sociaux... apparemment sans aucun effet!
Il a donc alerté son frère, des voisins et des amis, et ensemble ils ont fracturé la porte afin de libérer les animaux. Ces derniers avaient plutôt bien supporté leur enfermement forcé. Le chien s'est empressé de se nourrir, et le chat s'est sauvé dehors afin de profiter du grand air.
Une bonne action en apparence, mais qui risque d'attirer des ennuis à celui qui a fracturé la porte...
L'Office Public de l'habitat (OPH), qui est propriétaire de l'immeuble, a en effet porté plainte contre X pour violation de domicile. Le coupable risque une peine d'emprisonnement.
Le cas de force majeure aurait pu être invoqué si les gendarmes, mis au courant de l'enfermement des animaux, n'étaient à leur tour venus les libérer hier après-midi.
Fracturer la porte n'était donc, aux yeux de la justice, pas justifié...
Publié le vendredi 2 mars 2012 à 16h19