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Besançon : Au bout du rouleau
Dans le registre des idées reçues, il en est une qui tend à laisser croire qu'à Besançon, toutes les fermetures de commerces sont l'entière faute du tram. Ce qui est peut-être vrai dans bien des cas, sans être pour autant une vérité absolue, comme l'a démontré il y a peu la disparition prématurée d'une boulangerie, dans le quartier des Clairs Soleils.
Désabusé mais pour d'autres raisons que les travaux, c'est bien malgré lui que son gérant s'est en effet décidé à rendre son tablier, après seulement 3 ans d'exercice… mais déjà 4 cambriolages, 8 vitrines vandalisées et autant de dépôts de plainte demeurés sans suite.
Si les motivations liées à son départ ne sont dès lors plus un secret pour vous, l'artisan n'oublie pas plus celles qui l'avaient amené à sacrifier son fonds de commerce à Thise, pour venir s'implanter dans ce quartier de Besançon en 2010.
Un choix à risques non garant de succès pour lequel le boulanger n'a donc aujourd'hui plus la force de se battre… et qu'aucun des repreneurs potentiels, informés du danger, n'a eu l'envie d'assumer à son tour.
Ainsi laissé vacant sans promesse de réouverture, l'établissement viendra pour l'heure gonfler la liste déjà longue des locaux commerciaux flambant neufs mais désespérément vides dont s'est récemment doté le quartier depuis sa rénovation.
Tout juste occupés par un supermarché, les 2 500 m² mis en location à des prix attractifs devraient timidement accueillir d'ici la fin de l'année un nouveau pôle médical de quatre professionnels de santé.
C.R
Désabusé mais pour d'autres raisons que les travaux, c'est bien malgré lui que son gérant s'est en effet décidé à rendre son tablier, après seulement 3 ans d'exercice… mais déjà 4 cambriolages, 8 vitrines vandalisées et autant de dépôts de plainte demeurés sans suite.
Si les motivations liées à son départ ne sont dès lors plus un secret pour vous, l'artisan n'oublie pas plus celles qui l'avaient amené à sacrifier son fonds de commerce à Thise, pour venir s'implanter dans ce quartier de Besançon en 2010.
Un choix à risques non garant de succès pour lequel le boulanger n'a donc aujourd'hui plus la force de se battre… et qu'aucun des repreneurs potentiels, informés du danger, n'a eu l'envie d'assumer à son tour.
Ainsi laissé vacant sans promesse de réouverture, l'établissement viendra pour l'heure gonfler la liste déjà longue des locaux commerciaux flambant neufs mais désespérément vides dont s'est récemment doté le quartier depuis sa rénovation.
Tout juste occupés par un supermarché, les 2 500 m² mis en location à des prix attractifs devraient timidement accueillir d'ici la fin de l'année un nouveau pôle médical de quatre professionnels de santé.
C.R
Publié le mercredi 2 octobre 2013 à 17h33