<< Les dernières actualités de Besançon
Vesoul : Braqueur par défaut
Parce qu'il n'est pas toujours évident de trouver quoi faire de ses week-ends, c'est sans grande conviction ni motivation qu'un sans domicile fixe Vésulien cherchant tant bien que mal à tuer l'ennui s'essayait samedi matin à commettre son premier braquage dans une boulangerie de la ville, rue du commandant Girardot.
Tournant comme un lion en cage devant l'établissement en attendant le moment propice, l'homme de 49 ans aura profité de l'absence de clients pour s'introduire dans le commerce, rabattre tardivement sa cagoule, mimer la sortie d'une arme… et faire décamper la vendeuse dans l'arrière-boutique avant d'avoir pu lui faire admirer son tournevis et son pistolet en plastique.
Une bonne aubaine pour dérober la caisse en toute simplicité ? Pour un braqueur ordinaire peut-être, mais pas pour lui. Profondément déçu par la tournure expéditive d'un scénario qui ne l'aura pas occupé plus d'une poignée de secondes, l'individu sera ressorti les mains vides, sans même s'offrir un croissant comme lot de consolation.
Pas même d'humeur à fuir, il se laissait interpeller non loin de là quelques minutes plus tard, après que la boulangère eut prévenu les autorités.
Remis en liberté dimanche au terme de sa garde à vue, il devra tout de même répondre de sa non-tentative de vol le 12 septembre prochain devant la justice.
C.R
Tournant comme un lion en cage devant l'établissement en attendant le moment propice, l'homme de 49 ans aura profité de l'absence de clients pour s'introduire dans le commerce, rabattre tardivement sa cagoule, mimer la sortie d'une arme… et faire décamper la vendeuse dans l'arrière-boutique avant d'avoir pu lui faire admirer son tournevis et son pistolet en plastique.
Une bonne aubaine pour dérober la caisse en toute simplicité ? Pour un braqueur ordinaire peut-être, mais pas pour lui. Profondément déçu par la tournure expéditive d'un scénario qui ne l'aura pas occupé plus d'une poignée de secondes, l'individu sera ressorti les mains vides, sans même s'offrir un croissant comme lot de consolation.
Pas même d'humeur à fuir, il se laissait interpeller non loin de là quelques minutes plus tard, après que la boulangère eut prévenu les autorités.
Remis en liberté dimanche au terme de sa garde à vue, il devra tout de même répondre de sa non-tentative de vol le 12 septembre prochain devant la justice.
C.R
Publié le mardi 14 mai 2013 à 14h48