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Montbéliard : Ce qui devait arriver, arriva (MàJ)
« Qui sème le vent récolte la tempête ». Tel pourrait être, en cette semaine décidément riche en dictons et proverbes, le triste résumé d'une vie de famille dissolue valant à un jeune homme de 29 ans d'être jugé depuis hier à Besançon, devant les assises du Doubs.
Battu dans son enfance par son père, il y comparaît pour avoir inversé les rôles avec le temps, sans toutefois s'être montré beaucoup plus complaisant à l'égard de sa mère : une femme de 58 ans, diminuée, qu'il avait même… frappée à mort sur son lit médicalisé. C'était en septembre 2011, à Montbéliard.
D'où finalement ce procès pour violences volontaires ayant entraîné la mort ; faits que le prévenu a hier reconnus, en expliquant avoir ce jour-là « tapé fort », de peur que « [les] cris [de sa mère] alertent la police ou les voisins », alors qu'il venait tout juste de corriger son père (comme bien souvent à coups de balai et de bombe lacrymogène) pour n'avoir pas fait son lit…
Mais c'est encore à se demander si là est bien le pire de l'histoire. Car deux semaines avant le drame, ces parents maltraités, séquestrés et parfois même affamés, avaient sollicité l'internement de ce fils violent, reconnu handicapé à plus de 80 % et déjà hospitalisé de force début 2011. Une requête à laquelle son psychiatre n'avait pas jugé nécessaire de donner suite… en dépit des passages répétés de la police… pas plus à même de prévenir l'issue funeste, après 47 interventions à leur domicile cette année-là.
Dans son verdict attendu demain, la cour pourrait condamner l'auteur de ce matricide évitable à 20 années de réclusion criminelle.
Mise à jour 29/03 : Une peine de 8 ans de prison a été prononcée à son encontre.
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Battu dans son enfance par son père, il y comparaît pour avoir inversé les rôles avec le temps, sans toutefois s'être montré beaucoup plus complaisant à l'égard de sa mère : une femme de 58 ans, diminuée, qu'il avait même… frappée à mort sur son lit médicalisé. C'était en septembre 2011, à Montbéliard.
D'où finalement ce procès pour violences volontaires ayant entraîné la mort ; faits que le prévenu a hier reconnus, en expliquant avoir ce jour-là « tapé fort », de peur que « [les] cris [de sa mère] alertent la police ou les voisins », alors qu'il venait tout juste de corriger son père (comme bien souvent à coups de balai et de bombe lacrymogène) pour n'avoir pas fait son lit…
Mais c'est encore à se demander si là est bien le pire de l'histoire. Car deux semaines avant le drame, ces parents maltraités, séquestrés et parfois même affamés, avaient sollicité l'internement de ce fils violent, reconnu handicapé à plus de 80 % et déjà hospitalisé de force début 2011. Une requête à laquelle son psychiatre n'avait pas jugé nécessaire de donner suite… en dépit des passages répétés de la police… pas plus à même de prévenir l'issue funeste, après 47 interventions à leur domicile cette année-là.
Dans son verdict attendu demain, la cour pourrait condamner l'auteur de ce matricide évitable à 20 années de réclusion criminelle.
Mise à jour 29/03 : Une peine de 8 ans de prison a été prononcée à son encontre.
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Publié le jeudi 27 mars 2014 à 14h21