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Liebvillers (25) : Chienne de vie
Parce qu'il n'y a pas meilleure occasion qu'un déménagement pour prendre la pleine mesure de tout ce qu'on est capable d'amonceler chez soi au fil du temps, avant de remplir les cartons, un tri s'impose bien souvent pour éviter tant que possible d'embarquer des affaires inutilement encombrantes : des meubles, des bibelots, des vêtements… et parfois même des animaux de compagnie.
Un cas de figure envisagé en juin dernier par un Doubien de 40 ans qui, non content d'avoir seulement voulu abandonner son chien à l'occasion d'un nouveau départ, avait en outre projeté de le tuer d'une manière ou d'une autre…
Quémandant maladroitement dans un premier temps un fusil auprès d'une connaissance sans cacher sa ferme intention d'abattre l'animal, l'individu, revenu bredouille, n'avait pas eu à se creuser bien longtemps la cervelle avant de trouver une solution de remplacement quelques jours plus tard. Pendu par le cou au moyen d'une chaine dans un garage jonché d'excréments, le labrador croisé husky n'avait cette fois-ci dû son salut qu'à ses aboiements désespérés ; lesquels avaient été entendus par un voisin qui mettait fin à son calvaire… ou presque.
Pris de panique, l'animal avait alors été surpris à semer le trouble dans les rues du village, laissant croire pour finir au maire de Liebvillers qu'il pouvait s'agir d'un chien dangereux… bon à être euthanasié. Un diagnostic heureusement infirmé par le vétérinaire appelé à la rescousse qui constatait en revanche des marques évidentes de sévices dont le propriétaire aurait à se justifier.
Justement invité hier à défendre l'indéfendable devant la justice, l'intéressé n'aura pas jugé nécessaire de se déplacer à la barre du tribunal de Montbéliard.
Pour se voir condamner à une peine de quatre mois de prison avec sursis assortie de la confiscation d'un chien qu'il ne voulait plus de toute évidence, cela n'en valait effectivement pas la peine…
C.R
Un cas de figure envisagé en juin dernier par un Doubien de 40 ans qui, non content d'avoir seulement voulu abandonner son chien à l'occasion d'un nouveau départ, avait en outre projeté de le tuer d'une manière ou d'une autre…
Quémandant maladroitement dans un premier temps un fusil auprès d'une connaissance sans cacher sa ferme intention d'abattre l'animal, l'individu, revenu bredouille, n'avait pas eu à se creuser bien longtemps la cervelle avant de trouver une solution de remplacement quelques jours plus tard. Pendu par le cou au moyen d'une chaine dans un garage jonché d'excréments, le labrador croisé husky n'avait cette fois-ci dû son salut qu'à ses aboiements désespérés ; lesquels avaient été entendus par un voisin qui mettait fin à son calvaire… ou presque.
Pris de panique, l'animal avait alors été surpris à semer le trouble dans les rues du village, laissant croire pour finir au maire de Liebvillers qu'il pouvait s'agir d'un chien dangereux… bon à être euthanasié. Un diagnostic heureusement infirmé par le vétérinaire appelé à la rescousse qui constatait en revanche des marques évidentes de sévices dont le propriétaire aurait à se justifier.
Justement invité hier à défendre l'indéfendable devant la justice, l'intéressé n'aura pas jugé nécessaire de se déplacer à la barre du tribunal de Montbéliard.
Pour se voir condamner à une peine de quatre mois de prison avec sursis assortie de la confiscation d'un chien qu'il ne voulait plus de toute évidence, cela n'en valait effectivement pas la peine…
C.R
Publié le mercredi 25 septembre 2013 à 11h58