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Circulation
les nerfs à vif
“Je suis plutôt satisfaite car ce matin, la descente de Morre est dégagée. Ça change.” Il est 7 h 45, Nathalie arrive au centre-ville de Besançon où elle travaille.
Il faut dire que ce vendredi 12 novembre ne ressemble pas aux autres. Le jeudi 11 étant férié, un certain nombre d’entre nous en ont profité pour prendre un week-end prolongé. Le trafic est donc moins dense à cette entrée de la ville, plutôt rare pour un jour de semaine.
Car au quotidien, nombreux sont les automobilistes à confirmer que ce goulet de Morre est une vraie galère, comme la plupart des entrées de la ville. “J’ai deux enfants que je dois déposer chez une nounou avant d’aller travail raconte Sandrine, habitante du Plateau de Saône.
Le matin, quand je pars, c’est l’heure de pointe.Je compte une vingtaine de minutes pour passer la côte de Morre.
Ensuite, j’attends dans les embouteillages de la rue Charles Nodier, et je ne peux pas dire qu’après, le trafic soit fluide jusqu’à Châteaufarine où je travaille. C’est un vrai problème car le soir, c’est rebelote dans l’autre sens avec le bouchon de l’avenue de la Gare d’Eau. Vraiment, circuler à Besançon c’est la galère.
Je passe plus d’une heure chaque jour dans ma voiture pour le trajet domicile travail.”
Même constat pour Christophe, commercial. Ce qu’il redoute, c’est devoir traverser la ville aux alentour de 17 heures. “Avez-vous déjà tenté d’aller à Valentin depuis le centre-ville ? C’est la même chose pour en revenir d’ailleurs. La rue de Vesoul est bouchée.
Le giratoire de la voie des Montboucons est encombré. Franchement, il m’arrive de mettre jusqu’à 30 minutes pour effectuer ce trajet. Je ne comprends pas et je me demande ce que font nos élus. On nous parle depuis des années du contournement de Besançon, de la voie des Mercureaux.
Résultat, ce que je constate, c’est que rien n’avance et ça coûte des millions d’euros. J’ai le sentiment que les élus des différentes collectivités se renvoient la balle dans cette affaire pour savoir qui est responsable de ce problème. Franchement, pour une capitale régionale, on se moque de nous.”
Le ras-le-bol est palpable. Pour échapper aux bouchons, certains automobilistes partent plus tôt au travail ou rentrent plus tard. À chacun sa solution.
Un dossier de 4 pages sur le contournement à lire dans La Presse Bisontine N° 50.
En vente jusqu’au 14 décembre.
“Je suis plutôt satisfaite car ce matin, la descente de Morre est dégagée. Ça change.” Il est 7 h 45, Nathalie arrive au centre-ville de Besançon où elle travaille.
Il faut dire que ce vendredi 12 novembre ne ressemble pas aux autres. Le jeudi 11 étant férié, un certain nombre d’entre nous en ont profité pour prendre un week-end prolongé. Le trafic est donc moins dense à cette entrée de la ville, plutôt rare pour un jour de semaine.
Car au quotidien, nombreux sont les automobilistes à confirmer que ce goulet de Morre est une vraie galère, comme la plupart des entrées de la ville. “J’ai deux enfants que je dois déposer chez une nounou avant d’aller travail raconte Sandrine, habitante du Plateau de Saône.
Le matin, quand je pars, c’est l’heure de pointe.Je compte une vingtaine de minutes pour passer la côte de Morre.
Ensuite, j’attends dans les embouteillages de la rue Charles Nodier, et je ne peux pas dire qu’après, le trafic soit fluide jusqu’à Châteaufarine où je travaille. C’est un vrai problème car le soir, c’est rebelote dans l’autre sens avec le bouchon de l’avenue de la Gare d’Eau. Vraiment, circuler à Besançon c’est la galère.
Je passe plus d’une heure chaque jour dans ma voiture pour le trajet domicile travail.”
Même constat pour Christophe, commercial. Ce qu’il redoute, c’est devoir traverser la ville aux alentour de 17 heures. “Avez-vous déjà tenté d’aller à Valentin depuis le centre-ville ? C’est la même chose pour en revenir d’ailleurs. La rue de Vesoul est bouchée.
Le giratoire de la voie des Montboucons est encombré. Franchement, il m’arrive de mettre jusqu’à 30 minutes pour effectuer ce trajet. Je ne comprends pas et je me demande ce que font nos élus. On nous parle depuis des années du contournement de Besançon, de la voie des Mercureaux.
Résultat, ce que je constate, c’est que rien n’avance et ça coûte des millions d’euros. J’ai le sentiment que les élus des différentes collectivités se renvoient la balle dans cette affaire pour savoir qui est responsable de ce problème. Franchement, pour une capitale régionale, on se moque de nous.”
Le ras-le-bol est palpable. Pour échapper aux bouchons, certains automobilistes partent plus tôt au travail ou rentrent plus tard. À chacun sa solution.
Un dossier de 4 pages sur le contournement à lire dans La Presse Bisontine N° 50.
En vente jusqu’au 14 décembre.
Publié le mercredi 1 décembre 2004 à 14h48