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Besançon : D'une cellule à l'autre
Au terme d'une garde à vue qui s'est achevée ce mardi dans la matinée, le jeune homme de 23 ans accusé d'avoir tué une sexagénaire le week-end dernier à Besançon a été présenté hier à un juge d'instruction. Rendez-vous dont il sera sorti en fin de journée pour rejoindre directement la case prison, où il sera maintenu en détention provisoire durant 12 mois, au motif de son inculpation pour homicide volontaire… et aggravé. Une "nuance" justifiée par la fragilité psychologique de la défunte, placée sous curatelle suite à un séjour en hôpital psychiatrique… où elle avait justement fait la connaissance de son agresseur, un ancien ouvrier boulanger dépressif du nom de Jonathan Martin.
Ainsi, c'est très précisément à la suite de cette rencontre que celui-ci avait fini par élire domicile chez la victime en début d'année, prenant ainsi ses distances avec un environnement familial et social à la dérive. Hébergé gracieusement, il aura alors eu comme contrainte de participer aux travaux ménagers. Un arrangement à l'amiable qui, en définitive, aurait été la source première de bien des frustrations et des disputes, jusqu'à pousser le jeune homme au meurtre, samedi en fin d'après-midi.
Ne niant rien des faits qui lui sont reprochés tout en réalisant la gravité de son geste, l'accusé aura en effet expliqué ne plus avoir supporté le poids des critiques et reproches que lui aurait continuellement adressés la sexagénaire, au sujet de son prétendu manque d'implication.
Une oppression permanente dont il se sera donc tragiquement libéré après une énième altercation, en frappant mortellement la victime de plusieurs coups de couteau. Une dizaine à en croire le compte-rendu de l'autopsie, également utile à avoir mis en évidence des tuméfactions au visage et des marques de strangulation.
Un déchaînement de violence que l'avocat du meurtrier présumé entend éclaircir à la lumière de la personnalité complexe de son client, déjà titulaire de deux mentions à son casier judiciaire mais jamais incarcéré.
Remontant à février, sa dernière comparution en date devant la justice l'avait en effet vu être "condamné" à 6 mois de prison avec sursis, pour des violences sur un mineur de 15 ans. L'amuse-bouche avant le plat de résistance...
C.R
Ainsi, c'est très précisément à la suite de cette rencontre que celui-ci avait fini par élire domicile chez la victime en début d'année, prenant ainsi ses distances avec un environnement familial et social à la dérive. Hébergé gracieusement, il aura alors eu comme contrainte de participer aux travaux ménagers. Un arrangement à l'amiable qui, en définitive, aurait été la source première de bien des frustrations et des disputes, jusqu'à pousser le jeune homme au meurtre, samedi en fin d'après-midi.
Ne niant rien des faits qui lui sont reprochés tout en réalisant la gravité de son geste, l'accusé aura en effet expliqué ne plus avoir supporté le poids des critiques et reproches que lui aurait continuellement adressés la sexagénaire, au sujet de son prétendu manque d'implication.
Une oppression permanente dont il se sera donc tragiquement libéré après une énième altercation, en frappant mortellement la victime de plusieurs coups de couteau. Une dizaine à en croire le compte-rendu de l'autopsie, également utile à avoir mis en évidence des tuméfactions au visage et des marques de strangulation.
Un déchaînement de violence que l'avocat du meurtrier présumé entend éclaircir à la lumière de la personnalité complexe de son client, déjà titulaire de deux mentions à son casier judiciaire mais jamais incarcéré.
Remontant à février, sa dernière comparution en date devant la justice l'avait en effet vu être "condamné" à 6 mois de prison avec sursis, pour des violences sur un mineur de 15 ans. L'amuse-bouche avant le plat de résistance...
C.R
Publié le mercredi 31 juillet 2013 à 09h13