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Cul-ture : De l’art et du cochon
Arrivé en début de semaine à Ornans pour y être exposé à partir de samedi et jusqu'au 1er septembre, L'origine du monde de Gustave Courbet ne quitte d'habitude que très rarement Paris et le musée d'Orsay, où sa portée polémique est sans nul doute un argument de visite pour nombre de touristes.
En cela, sans aller jusqu'à dire que c'est un peu comme si la Joconde s'offrait une escapade hors du Louvre, son séjour de trois mois dans le Doubs risque fort de laisser un grand vide… qu'une artiste luxembourgeoise s'est gentiment proposé de combler, en posant cuisses ouvertes et millefeuille à l'air, jeudi dernier, devant l'œuvre en partance.
Très justement intitulée Miroir de l'origine, sa "performance", réalisée sans l'accord de la direction du musée, aura en effet eu le mérite de se vouloir aussi dérangeante que le tableau dont elle s'inspirait… si ce n'est même un peu plus, à en juger par l'empressement du personnel à avoir fait évacuer la salle avant d'appeler la police.
Récoltant du même coup une plainte pour « exhibition sexuelle » sanctionnée d'un simple rappel à la loi, cette plasticienne de 30 ans, finalement non retenue pour assurer l'intérim, a depuis expliqué sur FranceTV info que sa démarche, déjà expérimentée à d'autres occasions, relevait d'un acte de création « réfléchi depuis au moins huit ans » (!), et bien sûr légitimé par « [son] regard d'artiste ».
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En cela, sans aller jusqu'à dire que c'est un peu comme si la Joconde s'offrait une escapade hors du Louvre, son séjour de trois mois dans le Doubs risque fort de laisser un grand vide… qu'une artiste luxembourgeoise s'est gentiment proposé de combler, en posant cuisses ouvertes et millefeuille à l'air, jeudi dernier, devant l'œuvre en partance.
Très justement intitulée Miroir de l'origine, sa "performance", réalisée sans l'accord de la direction du musée, aura en effet eu le mérite de se vouloir aussi dérangeante que le tableau dont elle s'inspirait… si ce n'est même un peu plus, à en juger par l'empressement du personnel à avoir fait évacuer la salle avant d'appeler la police.
Récoltant du même coup une plainte pour « exhibition sexuelle » sanctionnée d'un simple rappel à la loi, cette plasticienne de 30 ans, finalement non retenue pour assurer l'intérim, a depuis expliqué sur FranceTV info que sa démarche, déjà expérimentée à d'autres occasions, relevait d'un acte de création « réfléchi depuis au moins huit ans » (!), et bien sûr légitimé par « [son] regard d'artiste ».
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Publié le mercredi 4 juin 2014 à 13h45