<< Les dernières actualités de Besançon
Deuil chez les poissons
L'ensemble de la communauté aquatique franc-comtoise est en deuil...
Ces derniers jours, c'est en effet une véritable hécatombe qui sévit dans les étangs, lacs, rivières et autres ruisseaux de la région. Les corps sans vie des poissons se ramassent à la pelle, ceux qui réussissent à survivre tremblent, et les gourmets pleurent.
Mais pourquoi tant de morts? Selon les endroits, les causes sont diverses, mais toutes ont des conséquences dramatiques.
Dans l'étang du Stage, à Vieux-Charmont (dans le Doubs), c'est la raréfaction de l'oxygène dans l'eau qui a causé la mort de plus d'une tonne de poissons. La chaleur de ces derniers jours et l'accumulation de matières organiques au fond du plan d'eau seront venus à bout de quelques monstres aquatiques.
Parmi les innombrables gardons, tanches, carpes et brochets sans vie se trouvait en effet un silure de 2,35 mètres! Le rêve de tout pêcheur...
17 autres étangs du Pays de Montbéliard risquent de se trouver à leur tour confrontés au manque d'oxygène. C'est pourquoi des sapeurs-pompiers ont été chargés de brasser l'eau de ces étangs, afin de favoriser le renouvellement de l'oxygène. Ce qui devrait permettre de laisser la vie sauve à quelques poissons.
Une chance dont les truitelles (petites truites) du Cornabey n'ont pas bénéficié. Ce ruisseau situé entre Morteau et Grand'Combe Chateleu charrie en effet des centaines de cadavres.
Ces truitelles ont elles aussi manqué d'oxygène, mais pas à cause de la chaleur. Ce sont plutôt les braconniers qui sont derrière ces morts en série. Ceux-ci versent de l'eau de javel dans le ruisseau : les poissons, asphyxiés par cette substance chimique, remontent alors à la surface.
Les poissons des Gras et de Métabief ont connu cet été la même fin prématurée.
Et pendant ce temps-là les occupants du Durgeon et de tous les points d'eau alimentant cette rivière haut-saônoise ne peuvent toujours pas être consommés. Certes, ces poissons ingurgitent un peu trop de pyralène, mais ils peuvent tout de même couler des jours tranquilles... Sans doute n'ont-ils même pas eu une petite pensée pour la fin tragique de leurs congénères!
Comme quoi, même dans le monde animal, il y a des injustices.
Ces derniers jours, c'est en effet une véritable hécatombe qui sévit dans les étangs, lacs, rivières et autres ruisseaux de la région. Les corps sans vie des poissons se ramassent à la pelle, ceux qui réussissent à survivre tremblent, et les gourmets pleurent.
Mais pourquoi tant de morts? Selon les endroits, les causes sont diverses, mais toutes ont des conséquences dramatiques.
Dans l'étang du Stage, à Vieux-Charmont (dans le Doubs), c'est la raréfaction de l'oxygène dans l'eau qui a causé la mort de plus d'une tonne de poissons. La chaleur de ces derniers jours et l'accumulation de matières organiques au fond du plan d'eau seront venus à bout de quelques monstres aquatiques.
Parmi les innombrables gardons, tanches, carpes et brochets sans vie se trouvait en effet un silure de 2,35 mètres! Le rêve de tout pêcheur...
17 autres étangs du Pays de Montbéliard risquent de se trouver à leur tour confrontés au manque d'oxygène. C'est pourquoi des sapeurs-pompiers ont été chargés de brasser l'eau de ces étangs, afin de favoriser le renouvellement de l'oxygène. Ce qui devrait permettre de laisser la vie sauve à quelques poissons.
Une chance dont les truitelles (petites truites) du Cornabey n'ont pas bénéficié. Ce ruisseau situé entre Morteau et Grand'Combe Chateleu charrie en effet des centaines de cadavres.
Ces truitelles ont elles aussi manqué d'oxygène, mais pas à cause de la chaleur. Ce sont plutôt les braconniers qui sont derrière ces morts en série. Ceux-ci versent de l'eau de javel dans le ruisseau : les poissons, asphyxiés par cette substance chimique, remontent alors à la surface.
Les poissons des Gras et de Métabief ont connu cet été la même fin prématurée.
Et pendant ce temps-là les occupants du Durgeon et de tous les points d'eau alimentant cette rivière haut-saônoise ne peuvent toujours pas être consommés. Certes, ces poissons ingurgitent un peu trop de pyralène, mais ils peuvent tout de même couler des jours tranquilles... Sans doute n'ont-ils même pas eu une petite pensée pour la fin tragique de leurs congénères!
Comme quoi, même dans le monde animal, il y a des injustices.
Publié le jeudi 27 août 2009 à 14h13