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Faire-part : naissance de 3 sangliers à Besançon
Trois petits sangliers ont vu le jour le 4 mai dernier à la Citadelle de Besançon. Une naissance particulièrement importante, puisque ces marcassins font partie d'une espèce en danger critique d'extinction.
Le Jardin zoologique de la Citadelle a été le premier à accueillir en France des sangliers des Visayas, des animaux que l'on ne trouve qu'aux Philipinnes. Cette espèce est menacée par l'agriculture et la déforestation, qui ont déjà détruit 95% de leur habitat naturel. Il ne reste plus aujourd'hui qu'environ 500 sangliers des Visayas à l'état sauvage.
70 individus vivent en captivité en Europe, dont 6 à Besançon. Le couple arrivé en 2010, avant les triplés de mai 2012, avait en effet donné naissance à un premier marcassin en 2011.
À terme, ces naissances en captivité pourraient aboutir à la réintroduction des sangliers de Visayas dans leur milieu naturel.
La Citadelle de Besançon participe d'ailleurs à un Programme d'Élevage Européen, dont l'objectif est de faire connaître cette espèce pour mieux la préserver.
Il existe en outre aux Philipinnes deux centres de sauvegarde et des réserves protégées. Celles-ci accueilleront peut-être, un jour, des petits marcassins nés à Besançon.
R. Hingray
Le Jardin zoologique de la Citadelle a été le premier à accueillir en France des sangliers des Visayas, des animaux que l'on ne trouve qu'aux Philipinnes. Cette espèce est menacée par l'agriculture et la déforestation, qui ont déjà détruit 95% de leur habitat naturel. Il ne reste plus aujourd'hui qu'environ 500 sangliers des Visayas à l'état sauvage.
70 individus vivent en captivité en Europe, dont 6 à Besançon. Le couple arrivé en 2010, avant les triplés de mai 2012, avait en effet donné naissance à un premier marcassin en 2011.
À terme, ces naissances en captivité pourraient aboutir à la réintroduction des sangliers de Visayas dans leur milieu naturel.
La Citadelle de Besançon participe d'ailleurs à un Programme d'Élevage Européen, dont l'objectif est de faire connaître cette espèce pour mieux la préserver.
Il existe en outre aux Philipinnes deux centres de sauvegarde et des réserves protégées. Celles-ci accueilleront peut-être, un jour, des petits marcassins nés à Besançon.
R. Hingray
Publié le vendredi 18 mai 2012 à 10h01