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Besançon : Friche culturelle
Quand on pense que cela fait maintenant plus de 2 ans que les librairies Camponovo ont fermé leurs portes à Vesoul et Besançon, le temps file quand même à une sacrée vitesse. Sauf peut-être pour les quatre opérateurs de crédit-bail, qui, dans la capitale comtoise, commencent inversement sans doute à trouver le temps long que les anciens locaux de la librairie historique du centre-ville bisontin ne trouvent toujours pas preneur. Mais il faut dire que les obstacles ne manquent pas.
A commencer, et c'est bien là le gros du problème, par les lieux en eux-mêmes. En dépit de leur situation et de leur surface appréciable (2 500 m² dont 1 750 de surface commerciale), ils sont aussi (et surtout) un dédale d'escaliers et d'étroits couloirs qui a de quoi effrayer plus d'un acheteur dans l'optique d'une remise aux normes de sécurité et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. De coûteux travaux qui pourraient faire grimper l'addition bien au-delà des 3 millions d'euros demandés pour cette bâtisse… que les crédits bailleurs tiennent absolument à larguer en un seul morceau.
Rajoutez à cela la volonté de la ville d'avoir son mot à dire sur la reconversion des lieux, et vous obtenez donc un bien pour lequel, parmi une dizaine de prétendants, seul un acquéreur potentiel a jusqu'alors été retenu… avant que son offre ne soit finalement jugée insuffisante par les vendeurs.
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A commencer, et c'est bien là le gros du problème, par les lieux en eux-mêmes. En dépit de leur situation et de leur surface appréciable (2 500 m² dont 1 750 de surface commerciale), ils sont aussi (et surtout) un dédale d'escaliers et d'étroits couloirs qui a de quoi effrayer plus d'un acheteur dans l'optique d'une remise aux normes de sécurité et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. De coûteux travaux qui pourraient faire grimper l'addition bien au-delà des 3 millions d'euros demandés pour cette bâtisse… que les crédits bailleurs tiennent absolument à larguer en un seul morceau.
Rajoutez à cela la volonté de la ville d'avoir son mot à dire sur la reconversion des lieux, et vous obtenez donc un bien pour lequel, parmi une dizaine de prétendants, seul un acquéreur potentiel a jusqu'alors été retenu… avant que son offre ne soit finalement jugée insuffisante par les vendeurs.
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Publié le vendredi 23 janvier 2015 à 09h16