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Grève dans le hamac à 1200m d'altitude
Un agriculteur de Mouthe (Doubs) a décidé d'occuper un hamac dans le froid, à 1.200 m d'altitude, excédé d'attendre son raccordement au réseau électrique depuis 7 ans, a-t-on appris mercredi dans l'entourage de l'intéressé.
Cet homme de 47 ans campe depuis mardi dans le froid et la neige dans un hamac, emmitouflé dans un sac de couchage, a expliqué son épouse jointe au téléphone par l'AFP, confirmant une information révélée mercredi par l'Est Républicain.
Il entend par ce moyen obtenir d'en finir avec l'"immobilisme" des collectivités -- mairie, conseil général, autorités préfectorales -- qui, estime-t-il, ne lui ont pas apporté de réponses satisfaisantes concernant notamment l'électrification de son exploitation agricole ouverte en 2002.
"Mon mari a pété les plombs du fait que la mairie ne nous a jamais répondu. On voudrait simplement des réponses à nos questions", a souligné son épouse.
Le maire de Mouthe, Elisabeth Rampant, répond ne pas voir en quoi la commune est responsable de la situation. "Chaque fois qu'ils ont voulu avoir un rendez-vous en mairie ils l'ont eu", a-t-elle expliqué, en rappelant qu'il s'agit d'une famille qui a choisi de vivre "en autarcie" à 10 km de la commune.
"J'ai de bons rapports avec eux. Ils ont un mode de vie que je respecte. Mais face à leurs attentes on est désarmé", a ajouté le maire qui a demandé aux gendarmes d'observer des rondes pour surveiller l'état de santé de l'agriculteur.
"Tout le monde m'a expliqué que ce n'est pas la bonne méthode. Qu'il faut être patient, attendre", a poursuivi l'épouse, se disant "solidaire" d'un "mari brut de pomme" qui est bien représentatif du climat de la commune de Mouthe, surnommée la "petite Sibérie" française en raison de ses records de températures négatives.
Si cette "grève" fonctionne, nulle doute que de nombreux fonctionnaires vont à leur tour emménager dans des hamacs...
Cet homme de 47 ans campe depuis mardi dans le froid et la neige dans un hamac, emmitouflé dans un sac de couchage, a expliqué son épouse jointe au téléphone par l'AFP, confirmant une information révélée mercredi par l'Est Républicain.
Il entend par ce moyen obtenir d'en finir avec l'"immobilisme" des collectivités -- mairie, conseil général, autorités préfectorales -- qui, estime-t-il, ne lui ont pas apporté de réponses satisfaisantes concernant notamment l'électrification de son exploitation agricole ouverte en 2002.
"Mon mari a pété les plombs du fait que la mairie ne nous a jamais répondu. On voudrait simplement des réponses à nos questions", a souligné son épouse.
Le maire de Mouthe, Elisabeth Rampant, répond ne pas voir en quoi la commune est responsable de la situation. "Chaque fois qu'ils ont voulu avoir un rendez-vous en mairie ils l'ont eu", a-t-elle expliqué, en rappelant qu'il s'agit d'une famille qui a choisi de vivre "en autarcie" à 10 km de la commune.
"J'ai de bons rapports avec eux. Ils ont un mode de vie que je respecte. Mais face à leurs attentes on est désarmé", a ajouté le maire qui a demandé aux gendarmes d'observer des rondes pour surveiller l'état de santé de l'agriculteur.
"Tout le monde m'a expliqué que ce n'est pas la bonne méthode. Qu'il faut être patient, attendre", a poursuivi l'épouse, se disant "solidaire" d'un "mari brut de pomme" qui est bien représentatif du climat de la commune de Mouthe, surnommée la "petite Sibérie" française en raison de ses records de températures négatives.
Si cette "grève" fonctionne, nulle doute que de nombreux fonctionnaires vont à leur tour emménager dans des hamacs...
Publié le mercredi 11 février 2009 à 16h27