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Montbéliard : Idées courtes et court vêtu
Théâtre du tout et plus particulièrement du n'importe quoi, Facebook, pour nombre de ses utilisateurs, semble beaucoup plus tenir du journal intime public (voyez la contradiction) que du réseau social à proprement parler. Et que j'te joue les Calimero en criant aux yeux du monde que j'ai passé une nuit blanche, et que j'me glorifie d'avoir une gastro carabinée (avec photos à l'appui)... Bref, difficile de faire mieux dans la mise à nue outrancière ! Sauf peut-être quand il s'agit carrément de se déshabiller pour les beaux yeux d'une séduisante jeune femme, récemment acceptée comme « amie » alors que l'on ne connaît d'elle qu'une photo avantageuse.
Cette expérience borderline est celle dont a été « victime » le 13 avril dernier un étudiant Montbéliardais de 21 ans, qui, épris de son nouveau contact virtuel après quelques échanges de mails sulfureux via Facebook, aura donc cédé à la tentation d'un strip-tease « donnant-donnant » face caméra, à la demande de la demoiselle. A ceci près qu'il aura été le seul à se prêter au jeu de la webcam… et que sa performance aura été filmée.
Le temps de s'en rendre compte et de couper court au déballage du costume trois pièces, le mâle était déjà fait, et le piège n'avait dès lors plus qu'à se refermer sur lui.
Davantage intéressée par son portefeuille que par son sex appeal ou "sexe à poil" (avec ou sans poils d'ailleurs), c'est donc moins pour s'extasier de l'anatomie du jeune homme que pour parler argent que la (?) maître-chanteuse le recontactait quelques minutes plus tard. En jeu : la diffusion massive de la vidéo sur le web, et une copie pour ses proches.
Pour éviter le déshonneur, le malheureux étudiant, en proie à une honte et une culpabilité plus que compréhensibles, aura ainsi été d'avis de répondre par trois fois aux avances - financières cette fois - de son traître contact, pour un total avoisinant les 1 300 euros en quinze jours. Une "dette" qui n'aurait demandé qu'à s'étoffer si, au prix d'un certain courage, il ne s'était finalement pas résolu à vider son sac auprès du commissariat de police de Montbéliard.
Une enquête pour extorsion de fonds a depuis été ouverte, en dépit des faibles possibilités de retrouver le ou les responsables du traquenard dont les réseaux organisés agissent majoritairement depuis l'Afrique.
GéPé
Cette expérience borderline est celle dont a été « victime » le 13 avril dernier un étudiant Montbéliardais de 21 ans, qui, épris de son nouveau contact virtuel après quelques échanges de mails sulfureux via Facebook, aura donc cédé à la tentation d'un strip-tease « donnant-donnant » face caméra, à la demande de la demoiselle. A ceci près qu'il aura été le seul à se prêter au jeu de la webcam… et que sa performance aura été filmée.
Le temps de s'en rendre compte et de couper court au déballage du costume trois pièces, le mâle était déjà fait, et le piège n'avait dès lors plus qu'à se refermer sur lui.
Davantage intéressée par son portefeuille que par son sex appeal ou "sexe à poil" (avec ou sans poils d'ailleurs), c'est donc moins pour s'extasier de l'anatomie du jeune homme que pour parler argent que la (?) maître-chanteuse le recontactait quelques minutes plus tard. En jeu : la diffusion massive de la vidéo sur le web, et une copie pour ses proches.
Pour éviter le déshonneur, le malheureux étudiant, en proie à une honte et une culpabilité plus que compréhensibles, aura ainsi été d'avis de répondre par trois fois aux avances - financières cette fois - de son traître contact, pour un total avoisinant les 1 300 euros en quinze jours. Une "dette" qui n'aurait demandé qu'à s'étoffer si, au prix d'un certain courage, il ne s'était finalement pas résolu à vider son sac auprès du commissariat de police de Montbéliard.
Une enquête pour extorsion de fonds a depuis été ouverte, en dépit des faibles possibilités de retrouver le ou les responsables du traquenard dont les réseaux organisés agissent majoritairement depuis l'Afrique.
GéPé
Publié le lundi 6 mai 2013 à 11h40