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La prostitution envahit le web en Franche-Comté
De plus en plus de jeunes femmes, voire de jeunes filles, utilisent le web pour vendre leurs charmes. Cette nouvelle forme de prostitution, accessible à toutes, fonctionne particulièrement bien dans l'Est de la France, de Nancy à Mulhouse en passant par Besançon, Dole, et même les campagnes vosgiennes.
Ces "escort girls", comme elles se nomment souvent, utilisent les sites de petites annonces. Ceux-ci ne semblent avoir aucun scrupule à publier les annonces plus ou moins explicites de femmes proposant "des massages relaxants" ou des "moments de détente".
Les photos d'illustration suffisent à ôter les derniers doutes concernant les intentions de ces jeunes femmes : très peu montrent leur visage, préférant afficher des gros plans de leur poitrine ou de leurs jambes.
La plupart de ces "prostituées" affirment travailler seules, pour se payer des études ou s'assurer un revenu régulier. Elles disent choisir leurs clients, parmi lesquels "il y a des jeunes, des moins jeunes, des célibataires, des hommes mariés".
Pourtant, des réseaux de cyber-proxénétisme se développent : un site d'annonce, référençant 7500 femmes et demandant entre 280€ et 900€ par mois à celles-ci, a déjà été fermé en France.
La justice se mêle toutefois rarement de la web prostitution. Les quelques procès intentés à des "souteneurs" se terminent souvent par de la prison avec sursis et une amende.
Les nombreuses femmes proposant leurs services en Franche-Comté, dans les villes comme dans les campagnes, devraient donc continuer à "travailler" tranquillement pendant encore longtemps, le plus souvent à l'insu de leurs proches.
Laure Godey
Ces "escort girls", comme elles se nomment souvent, utilisent les sites de petites annonces. Ceux-ci ne semblent avoir aucun scrupule à publier les annonces plus ou moins explicites de femmes proposant "des massages relaxants" ou des "moments de détente".
Les photos d'illustration suffisent à ôter les derniers doutes concernant les intentions de ces jeunes femmes : très peu montrent leur visage, préférant afficher des gros plans de leur poitrine ou de leurs jambes.
La plupart de ces "prostituées" affirment travailler seules, pour se payer des études ou s'assurer un revenu régulier. Elles disent choisir leurs clients, parmi lesquels "il y a des jeunes, des moins jeunes, des célibataires, des hommes mariés".
Pourtant, des réseaux de cyber-proxénétisme se développent : un site d'annonce, référençant 7500 femmes et demandant entre 280€ et 900€ par mois à celles-ci, a déjà été fermé en France.
La justice se mêle toutefois rarement de la web prostitution. Les quelques procès intentés à des "souteneurs" se terminent souvent par de la prison avec sursis et une amende.
Les nombreuses femmes proposant leurs services en Franche-Comté, dans les villes comme dans les campagnes, devraient donc continuer à "travailler" tranquillement pendant encore longtemps, le plus souvent à l'insu de leurs proches.
Laure Godey
Publié le mercredi 13 janvier 2010 à 13h40