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Besançon : L’art de la mauvaise foi
Alors qu'en cette période de baccalauréat nombreux sont ceux qui la visent, c'est inversement opposé à l'obtention de sa première mention qu'un jeune homme de 18 ans s'est présenté hier… devant le tribunal correctionnel de Besançon.
Dans l'espoir de garder vierge son casier judiciaire, il aura en effet tout tenté. Oui, même nier l'évidence de sa culpabilité ; lui qui le 3 avril dernier avait balafré au petit matin 2 clients d'une discothèque de la rue de Dole avant d'être interpellé quelques minutes plus tard avec un complice, en possession des couteaux ayant servi à l'agression. Une preuve accablante qu'il aura donc cherché à balayer en soutenant « ne pas [être] allé au Cousty » cette nuit-là et que « les couteaux [n'étaient] pas à [lui] ».
Alors certes, il paraît que plus c'est gros, mieux ça passe. Mais quand même ! N'échappant pas à sa première condamnation, il a écopé avec son acolyte de 19 ans (pour sa part déjà connu de la justice) de 16 mois de prison dont 10 ferme. Le tout assorti d'une obligation de soins, de travailler ou suivre une formation, d'indemniser les victimes (qui avaient été blessées au ventre, à la nuque et à un bras) et de l'interdiction d'entrer tous les deux en contact et de fréquenter les débits de boisson durant 2 ans.
Dans l'espoir de garder vierge son casier judiciaire, il aura en effet tout tenté. Oui, même nier l'évidence de sa culpabilité ; lui qui le 3 avril dernier avait balafré au petit matin 2 clients d'une discothèque de la rue de Dole avant d'être interpellé quelques minutes plus tard avec un complice, en possession des couteaux ayant servi à l'agression. Une preuve accablante qu'il aura donc cherché à balayer en soutenant « ne pas [être] allé au Cousty » cette nuit-là et que « les couteaux [n'étaient] pas à [lui] ».
Alors certes, il paraît que plus c'est gros, mieux ça passe. Mais quand même ! N'échappant pas à sa première condamnation, il a écopé avec son acolyte de 19 ans (pour sa part déjà connu de la justice) de 16 mois de prison dont 10 ferme. Le tout assorti d'une obligation de soins, de travailler ou suivre une formation, d'indemniser les victimes (qui avaient été blessées au ventre, à la nuque et à un bras) et de l'interdiction d'entrer tous les deux en contact et de fréquenter les débits de boisson durant 2 ans.
Publié le jeudi 18 juin 2015 à 10h07