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LGV Rhin-Rhône : Le début de la fin ?
A ce jour, ce n'est rien de plus qu'une hypothèse, et par ailleurs des moins probables. Mais le fait qu'elle figure dans le top 3 des propositions soumises la semaine passée au conseil d'administration de la SNCF n'en fait pas pour autant un scénario à prendre à la légère : bref, pour tenter de donner un nouveau souffle (de rentabilité) à des TGV en perte de vitesse, l'entreprise publique de transport ferroviaire réfléchirait sérieusement à… mettre à mort la LGV Rhin-Rhône au profit des trains Intercités, selon un plan prospectif pensé sur 10 ans.
La faute à quoi ? A des taux de remplissage faiblards qui ne feraient pas vraiment de cette ligne à 2,5 milliards d'euros un modèle de réussite depuis bientôt 3 ans qu'elle est en service. Ce à quoi Marie-Guite Dufay a hier tenu à réagir par voie de communiqué.
Déplorant une « une vision de rentabilité à court terme » cette présidente de l'association Trans Europe TGV (et d'une certaine région Franche-Comté ayant déboursé 216 millions d'euros dans ce projet) a soutenu que « c'[était] méconnaître la montée en charge progressive mais réelle de la fréquentation de cette ligne, qui approche[rait] les 10 millions de voyageurs par an » quand « Eurostar a mis plus de 20 ans à franchir ce cap ».
Reste à savoir si elle saura être entendue du président de la SNCF et du secrétaire d'Etat aux transports, à qui elle a personnellement écrit.
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La faute à quoi ? A des taux de remplissage faiblards qui ne feraient pas vraiment de cette ligne à 2,5 milliards d'euros un modèle de réussite depuis bientôt 3 ans qu'elle est en service. Ce à quoi Marie-Guite Dufay a hier tenu à réagir par voie de communiqué.
Déplorant une « une vision de rentabilité à court terme » cette présidente de l'association Trans Europe TGV (et d'une certaine région Franche-Comté ayant déboursé 216 millions d'euros dans ce projet) a soutenu que « c'[était] méconnaître la montée en charge progressive mais réelle de la fréquentation de cette ligne, qui approche[rait] les 10 millions de voyageurs par an » quand « Eurostar a mis plus de 20 ans à franchir ce cap ».
Reste à savoir si elle saura être entendue du président de la SNCF et du secrétaire d'Etat aux transports, à qui elle a personnellement écrit.
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Publié le mercredi 30 juillet 2014 à 10h51