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Le délinquant en cavale jugé le 26 août à Besançon
Le petit délinquant qui avait nargué les forces de l'ordre sur internet alors qu'il était en fuite sera jugé le 26 août, a décidé jeudi le tribunal correctionnel de Besançon en acceptant une demande de la défense de reporter le procès.
Saïd Bahmed était jugé en comparution immédiate pour son évasion du tribunal de Besançon le 27 juin et pour un outrage à l'encontre de deux gendarmes dans une vidéo diffusée sur internet début août pendant sa cavale. Il a été repris mercredi matin dans un immeuble du quartier des Clairs-Soleils, d'où il est originaire.
Son avocat, Me Christophe Bernard, a demandé un report du procès afin que son client soit "jugé plus sereinement" et pour avoir le temps de préparer sa défense concernant les charges d'outrage. Les insultes visaient en effet les forces de l'ordre en général et non les deux gendarmes présents lors de son évasion, a-t-il expliqué.
Détenu à Châteaudun (Eure-et-Loir), il s'était fait la belle, menottes aux poignets, dans la cour du tribunal de Besançon où il devait comparaître. A l'ouverture des portes du fourgon cellulaire, il s'était glissé sous une porte automatique qui était en train de se refermer.
Les gendarmes, saisis de l'enquête sur son évasion, avaient intensifié leurs recherches avec l'aide de la police depuis que le jeune homme âgé de 24 ans était apparu à visage découvert dans la vidéo. Il y narguait les forces de l'ordre et exhibait les menottes qu'il portait le jour de son évasion.
Lundi, lors d'un entretien avec une équipe de France 3 Franche-Comté, il avait affirmé vouloir se rendre à condition d'être incarcéré près de chez lui.
AFP
Saïd Bahmed était jugé en comparution immédiate pour son évasion du tribunal de Besançon le 27 juin et pour un outrage à l'encontre de deux gendarmes dans une vidéo diffusée sur internet début août pendant sa cavale. Il a été repris mercredi matin dans un immeuble du quartier des Clairs-Soleils, d'où il est originaire.
Son avocat, Me Christophe Bernard, a demandé un report du procès afin que son client soit "jugé plus sereinement" et pour avoir le temps de préparer sa défense concernant les charges d'outrage. Les insultes visaient en effet les forces de l'ordre en général et non les deux gendarmes présents lors de son évasion, a-t-il expliqué.
Détenu à Châteaudun (Eure-et-Loir), il s'était fait la belle, menottes aux poignets, dans la cour du tribunal de Besançon où il devait comparaître. A l'ouverture des portes du fourgon cellulaire, il s'était glissé sous une porte automatique qui était en train de se refermer.
Les gendarmes, saisis de l'enquête sur son évasion, avaient intensifié leurs recherches avec l'aide de la police depuis que le jeune homme âgé de 24 ans était apparu à visage découvert dans la vidéo. Il y narguait les forces de l'ordre et exhibait les menottes qu'il portait le jour de son évasion.
Lundi, lors d'un entretien avec une équipe de France 3 Franche-Comté, il avait affirmé vouloir se rendre à condition d'être incarcéré près de chez lui.
AFP
Publié le vendredi 12 août 2011 à 13h30