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Les braqueurs de fourgon de Besançon ont été arrêtés
Mardi après-midi, trois hommes ont braqué un fourgon à Thise, près de Besançon. Le crime était apparemment parfait : les voleurs sont repartis avec le véhicule transportant une centaine de montres haut de gamme, à 4000 ou 5000€ environ la pièce.
Sauf que, une fois leur forfait accompli, les braqueurs ont commis quelques erreurs fatales : grâce à elles, les gendarmes n'ont mis que 2h pour retrouver les coupables et le butin!
Ce jour-là, l'employée d'une société de livraison faisait sa tournée quotidienne pour ramasser ou déposer des colis chez des clients. Ceux-ci sont essentiellement des entreprises de montres haut de gamme, qui confie à l'employée des objets neufs ou venant d'être réparés.
Devant la société Plastiform, la femme a été aspergée de gaz lacrymogène. Son agresseur a pris sa place au volant du fourgon et s'est enfuit, suivi par une 205 verte.
Tout s'était jusque là bien passé. Mais les complications et les bévues n'ont pas tardé à arriver...
Première erreur des braqueurs, qui n'avaient sans doute pas assez repéré le secteur : ils ont emprunté un cul de sac.
Deuxième erreur : plutôt que de faire rapidement marche arrière, ils ont entrepris de décharger les sacs contenant les montres, pour les mettre dans la 205. Une opération qui a pris quelques minutes, et qui s'est déroulée sous les yeux des employés d'une entreprise voisine! Ceux-ci ont eu tout le temps de relever le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture...
Le transfert étant terminé, les braqueurs se sont réfugiés dans une maison de Vieilley, une commune du Doubs.
Mais les gendarmes, grâce au numéro d'immatriculation, n'ont pas mis longtemps à identifier la voiture et son propriétaire! Moins de 2h après le braquage, deux des malfaiteurs étaient donc interpellés à Vieilley, en compagnie de la centaine de montres volées.
Deux autres complices ont été arrêtés peu après.
Il ne reste plus qu'à établir les responsabilités de chaque braqueur, qui ont entre 30 et 40 ans et n'étaient pour trois d'entre eux pas encore connus de la justice.
Tous sont encore en garde à vue à Besançon en attendant la suite de l'enquête.
Rédaction : R. Hingray
Sauf que, une fois leur forfait accompli, les braqueurs ont commis quelques erreurs fatales : grâce à elles, les gendarmes n'ont mis que 2h pour retrouver les coupables et le butin!
Ce jour-là, l'employée d'une société de livraison faisait sa tournée quotidienne pour ramasser ou déposer des colis chez des clients. Ceux-ci sont essentiellement des entreprises de montres haut de gamme, qui confie à l'employée des objets neufs ou venant d'être réparés.
Devant la société Plastiform, la femme a été aspergée de gaz lacrymogène. Son agresseur a pris sa place au volant du fourgon et s'est enfuit, suivi par une 205 verte.
Tout s'était jusque là bien passé. Mais les complications et les bévues n'ont pas tardé à arriver...
Première erreur des braqueurs, qui n'avaient sans doute pas assez repéré le secteur : ils ont emprunté un cul de sac.
Deuxième erreur : plutôt que de faire rapidement marche arrière, ils ont entrepris de décharger les sacs contenant les montres, pour les mettre dans la 205. Une opération qui a pris quelques minutes, et qui s'est déroulée sous les yeux des employés d'une entreprise voisine! Ceux-ci ont eu tout le temps de relever le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture...
Le transfert étant terminé, les braqueurs se sont réfugiés dans une maison de Vieilley, une commune du Doubs.
Mais les gendarmes, grâce au numéro d'immatriculation, n'ont pas mis longtemps à identifier la voiture et son propriétaire! Moins de 2h après le braquage, deux des malfaiteurs étaient donc interpellés à Vieilley, en compagnie de la centaine de montres volées.
Deux autres complices ont été arrêtés peu après.
Il ne reste plus qu'à établir les responsabilités de chaque braqueur, qui ont entre 30 et 40 ans et n'étaient pour trois d'entre eux pas encore connus de la justice.
Tous sont encore en garde à vue à Besançon en attendant la suite de l'enquête.
Rédaction : R. Hingray
Publié le jeudi 25 mars 2010 à 11h11