<< Les dernières actualités de Besançon
Les Indignés délogés de la place Granvelle
Les "Partisans de la démocratie réelle" de Besançon ont bien du mal à trouver une terre d'accueil. Après avoir occupé Marulaz et la place de la Révolution, ils ont en effet été expulsés de la place Granvelle.
Ces militants pacifistes ayant été délogés de Marulaz, ils se sont installés début juin sur la place de la Révolution. La fin du beau temps étant annoncée, ils se sont réfugiés sous le kiosque de la place Granvelle.
La police les a tolérés pendant une semaine, à condition que les Indignés ne laissent pas leurs affaires sous le kiosque entre deux rassemblements.
La compréhension des forces de l'ordre a toutefois des limites. Les militants ne les gênent pas, tant qu'ils ne gênent personne. Or dimanche, des musiciens qui devaient se produire à Granvelle dans le cadre du "Printemps du kiosque" n'ont pu accéder à leur scène habituelle.
Les policiers ont donc demandé mardi aux Indignés de bien vouloir quitter les lieux.
Un nouveau coup dur pour le mouvement bisontin qui semble s'essouffler rapidement : les assemblées générales (tous les soirs à 19h) ne rassemblent plus qu'une vingtaine de personnes, contre une cinquantaine il y a encore quelques jours.
Il faut dire que tout le monde n'est pas le bienvenu chez les Indignés bisontins : de nombreuses personnes ont été rejetées en raison de leurs idées politiques ou de leur métier.
Lancé par des étudiants espagnols séjournant en France, le mouvement des Indignés a rapidement fait des émules dans le pays, mais également dans les autres états européens, voire même aux États-Unis et en Amérique du Sud. Souvent composés d'une majorité d'étudiants, ces groupes qui se veulent dénués de toute idéologie politique réclament "une démocratie réelle".
R. Hingray
Ces militants pacifistes ayant été délogés de Marulaz, ils se sont installés début juin sur la place de la Révolution. La fin du beau temps étant annoncée, ils se sont réfugiés sous le kiosque de la place Granvelle.
La police les a tolérés pendant une semaine, à condition que les Indignés ne laissent pas leurs affaires sous le kiosque entre deux rassemblements.
La compréhension des forces de l'ordre a toutefois des limites. Les militants ne les gênent pas, tant qu'ils ne gênent personne. Or dimanche, des musiciens qui devaient se produire à Granvelle dans le cadre du "Printemps du kiosque" n'ont pu accéder à leur scène habituelle.
Les policiers ont donc demandé mardi aux Indignés de bien vouloir quitter les lieux.
Un nouveau coup dur pour le mouvement bisontin qui semble s'essouffler rapidement : les assemblées générales (tous les soirs à 19h) ne rassemblent plus qu'une vingtaine de personnes, contre une cinquantaine il y a encore quelques jours.
Il faut dire que tout le monde n'est pas le bienvenu chez les Indignés bisontins : de nombreuses personnes ont été rejetées en raison de leurs idées politiques ou de leur métier.
Lancé par des étudiants espagnols séjournant en France, le mouvement des Indignés a rapidement fait des émules dans le pays, mais également dans les autres états européens, voire même aux États-Unis et en Amérique du Sud. Souvent composés d'une majorité d'étudiants, ces groupes qui se veulent dénués de toute idéologie politique réclament "une démocratie réelle".
R. Hingray
Publié le jeudi 9 juin 2011 à 17h33