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Licencié pour un euro, à Dole
Un chauffeur de bus, employé par l'entreprise Cartpostal, à Dole, vient d'être licencié suite à un litige d'un euro avec son employeur.
En mai dernier cet homme, encore en période d'essai, avait encaissé la somme d'un titre de transport (soit 1€), mais sans délivrer de justificatif car la machine ne fonctionnait pas. Celle-ci, récemment installée, refusait régulièrement d'imprimer les tickets suite à un problème de mise à jour.
En théorie, le chauffeur aurait dû couper le contact, redémarrer et attendre la réinitialisation du système afin de délivrer un titre de transport en bonne et due forme à la passagère. Mais cette manoeuvre prend du temps, et l'homme a eu peur de se mettre en retard.
Quelques arrêts plus loin, deux contrôleurs sont montés à bord du bus. Le chauffeur leur a immédiatement signalé que quelqu'un n'avait pas de titre de transport à cause d'un problème avec la machine, mais avait bien payé sa place tout de même.
Le ticket manquant a alors été réimprimé, mais les deux agents de contrôle ont accusé le chauffeur de malhonnêteté.
Le lendemain la direction de Cartpostal, mise au courant de l'affaire, laissait entendre à l'employé qu'il risquait d'être licencié. Un mois plus tard, il était convoqué afin de s'expliquer mais, étant en arrêt maladie, le chauffeur n'est pas allé se défendre.
Cette semaine, une lettre de licenciement pour faute grave a donc été envoyée à l'ex-chauffeur de bus. Celui-ci s'indigne d'être licencié pour un euro, d'autant plus qu'il a toujours fait preuve d'honnêteté dans cette affaire.
Selon son avocat, la non-impression de ce ticket de bus n'est qu'une "occasion" pour Cartpostal de "dégraisser les effectifs".
La responsable des ressources humaines de l'entreprise de transport assure quant à elle que ce licenciement est justifié par une faute professionnelle véritable.
Si l'ex-employé et l'ex-employeur ne trouvent pas un terrain d'entente, l'affaire risque d'être portée devant les tribunaux.
Laure Godey
En mai dernier cet homme, encore en période d'essai, avait encaissé la somme d'un titre de transport (soit 1€), mais sans délivrer de justificatif car la machine ne fonctionnait pas. Celle-ci, récemment installée, refusait régulièrement d'imprimer les tickets suite à un problème de mise à jour.
En théorie, le chauffeur aurait dû couper le contact, redémarrer et attendre la réinitialisation du système afin de délivrer un titre de transport en bonne et due forme à la passagère. Mais cette manoeuvre prend du temps, et l'homme a eu peur de se mettre en retard.
Quelques arrêts plus loin, deux contrôleurs sont montés à bord du bus. Le chauffeur leur a immédiatement signalé que quelqu'un n'avait pas de titre de transport à cause d'un problème avec la machine, mais avait bien payé sa place tout de même.
Le ticket manquant a alors été réimprimé, mais les deux agents de contrôle ont accusé le chauffeur de malhonnêteté.
Le lendemain la direction de Cartpostal, mise au courant de l'affaire, laissait entendre à l'employé qu'il risquait d'être licencié. Un mois plus tard, il était convoqué afin de s'expliquer mais, étant en arrêt maladie, le chauffeur n'est pas allé se défendre.
Cette semaine, une lettre de licenciement pour faute grave a donc été envoyée à l'ex-chauffeur de bus. Celui-ci s'indigne d'être licencié pour un euro, d'autant plus qu'il a toujours fait preuve d'honnêteté dans cette affaire.
Selon son avocat, la non-impression de ce ticket de bus n'est qu'une "occasion" pour Cartpostal de "dégraisser les effectifs".
La responsable des ressources humaines de l'entreprise de transport assure quant à elle que ce licenciement est justifié par une faute professionnelle véritable.
Si l'ex-employé et l'ex-employeur ne trouvent pas un terrain d'entente, l'affaire risque d'être portée devant les tribunaux.
Laure Godey
Publié le vendredi 6 août 2010 à 10h38