<< Les dernières actualités de Besançon
Longue vie aux poissons!
Depuis toujours, les poissons et les pêcheurs ne sont pas sur la même longueur d'onde, les uns s'obstinant à vouloir manger les autres, sans que la réciproque soit vraie. En Franche-Comté du moins, puisque les requins ne se sont pas encore invités dans nos rivières.
Si les prochains arrêtés préfectoraux n'amélioreront sans doute pas les relations poissons - pêcheurs, ils devraient en revanche assurer un peu de calme aux habitants de nos cours d'eau. La Préfecture a en effet décidé d'interdire la consommation et la commercialisation des poissons pêchés dans certains tronçons du Doubs, de l'Ognon et de la Saône ainsi que dans l'Allan, le Gland, la Savoureuse et la Vallière.
Cette décision ne cache aucun favoritisme envers la gent aquatique, mais une simple mesure de sécurité. Des analyses réalisées dans les rivières précédemment citées révèlent en effet que celles-ci contiennent un taux anormalement élévé de pyralène, un produit chimique toxique.
Il est donc probable que l'on assiste à partir de la fin août à une émigration volontaire des poissons franc-comtois, qui se réfugieront dans ces quelques rivières où ils ne risqueront plus de finir dans des estomacs un peu trop accueillants. Leur destin n'en sera pas pour autant joyeux : à défaut d'être dévorés, ces poissons risquent de mourir empoisonnés...
Si les prochains arrêtés préfectoraux n'amélioreront sans doute pas les relations poissons - pêcheurs, ils devraient en revanche assurer un peu de calme aux habitants de nos cours d'eau. La Préfecture a en effet décidé d'interdire la consommation et la commercialisation des poissons pêchés dans certains tronçons du Doubs, de l'Ognon et de la Saône ainsi que dans l'Allan, le Gland, la Savoureuse et la Vallière.
Cette décision ne cache aucun favoritisme envers la gent aquatique, mais une simple mesure de sécurité. Des analyses réalisées dans les rivières précédemment citées révèlent en effet que celles-ci contiennent un taux anormalement élévé de pyralène, un produit chimique toxique.
Il est donc probable que l'on assiste à partir de la fin août à une émigration volontaire des poissons franc-comtois, qui se réfugieront dans ces quelques rivières où ils ne risqueront plus de finir dans des estomacs un peu trop accueillants. Leur destin n'en sera pas pour autant joyeux : à défaut d'être dévorés, ces poissons risquent de mourir empoisonnés...
Publié le mardi 28 juillet 2009 à 10h37