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Marche silencieuse en hommage à Pierre Nasica à Belfort
Un millier de personnes environ ont participé dimanche à Dampierre-les-Bois (Doubs), à une marche silencieuse en hommage à un adolescent de 15 ans retrouvé mort au pied des fortifications de Belfort, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le cortège a parcouru en silence les rues de la commune où habitait Pierre Nasica et où ses obsèques auront lieu lundi à à 14 heures.
"Avec mon épouse et ma famille, nous vous remercions d'être tous là, amis, anonymes, habitants du village. Je voudrais que vous partiez tous avec une lueur dans le coeur qui brille pour Pierre", a déclaré très ému son père Noël Nasica, cadre chez Peugeot. Des camarades de la victime, dont sa petite amie, ont lu des textes à sa mémoire.
"Pierre (...) c'est un gamin du village, il était sans problème, sportif et très impliqué dans la vie de la commune, au-delà d'un fait-divers, c'est un drame humain", a déclaré le maire de la commune Marc Tirole.
L'enquête s'est poursuivie dimanche où une personne placée en garde à vue pour permettre aux enquêteurs de vérifier certains points a été remis en liberté, selon un proche du dossier.
Depuis la découverte du corps, une vingtaine de personnes ont été auditionnées, dont certaines s'étaient présentées spontanément, a confié cette source.
L'autopsie pratiquée vendredi a montré que le décès est "vraisemblablement dû une plaie à la carotide provoquée par un objet contondant" et que le corps présentait "de nombreux traumatismes faciaux", avait indiqué Thérèse Brunisso, procureur au tribunal de Montbéliard (Doubs), qui a ouvert une information judiciaire pour "homicide volontaire".
"Toutes les pistes sont ouvertes", avait-elle déclaré, se refusant de commenter des informations de la presse locale faisant état d'un "règlement de comptes".
Le lycéen avait été vu pour la dernière fois le samedi 27 novembre à la sortie des cours. Son cadavre, les mains liées et portant des traces de coups au visage, a été découvert le 1er décembre par la police sur un chemin, au pied des fortifications du château de Belfort.
Jeudi soir, 300 personnes, pour la plupart des lycéens, lui avaient rendu hommage en allumant des bougies devant des photos de la victime. Le lendemain, 1.500 personnes avaient défilé en silence à Belfort.
L. L.
Le cortège a parcouru en silence les rues de la commune où habitait Pierre Nasica et où ses obsèques auront lieu lundi à à 14 heures.
"Avec mon épouse et ma famille, nous vous remercions d'être tous là, amis, anonymes, habitants du village. Je voudrais que vous partiez tous avec une lueur dans le coeur qui brille pour Pierre", a déclaré très ému son père Noël Nasica, cadre chez Peugeot. Des camarades de la victime, dont sa petite amie, ont lu des textes à sa mémoire.
"Pierre (...) c'est un gamin du village, il était sans problème, sportif et très impliqué dans la vie de la commune, au-delà d'un fait-divers, c'est un drame humain", a déclaré le maire de la commune Marc Tirole.
L'enquête s'est poursuivie dimanche où une personne placée en garde à vue pour permettre aux enquêteurs de vérifier certains points a été remis en liberté, selon un proche du dossier.
Depuis la découverte du corps, une vingtaine de personnes ont été auditionnées, dont certaines s'étaient présentées spontanément, a confié cette source.
L'autopsie pratiquée vendredi a montré que le décès est "vraisemblablement dû une plaie à la carotide provoquée par un objet contondant" et que le corps présentait "de nombreux traumatismes faciaux", avait indiqué Thérèse Brunisso, procureur au tribunal de Montbéliard (Doubs), qui a ouvert une information judiciaire pour "homicide volontaire".
"Toutes les pistes sont ouvertes", avait-elle déclaré, se refusant de commenter des informations de la presse locale faisant état d'un "règlement de comptes".
Le lycéen avait été vu pour la dernière fois le samedi 27 novembre à la sortie des cours. Son cadavre, les mains liées et portant des traces de coups au visage, a été découvert le 1er décembre par la police sur un chemin, au pied des fortifications du château de Belfort.
Jeudi soir, 300 personnes, pour la plupart des lycéens, lui avaient rendu hommage en allumant des bougies devant des photos de la victime. Le lendemain, 1.500 personnes avaient défilé en silence à Belfort.
L. L.
Publié le lundi 6 décembre 2010 à 09h47