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Mediator : deux nouvelles plaintes déposées à Besançon
Deux patientes traitées pendant plusieurs années avec le Médiator ont déposé plainte mardi contre le laboratoire Servier auprès du tribunal de Besançon plutôt qu'à Paris pour avoir une "meilleure prise sur le dossier", a-t-on appris auprès de leur avocat.
Les plaintes pour "tromperie aggravée" et "administration de substance dangereuse" ont été envoyées au procureur de la République de Besançon, a indiqué à l'AFP Me Randall Schwerdorffer.
"On ne veut pas d'un dossier de masse", a-t-il ajouté, en référence aux plus de 600 plaintes déposées par une association de victimes au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris.
"Le parquet de Besançon est aussi compétent (que celui de Paris). Nous aurons une meilleure prise sur le dossier et mes clientes, qui peinent à se déplacer, n'auront pas à aller en région parisienne", a-t-il expliqué.
Habitant Pontarlier (Doubs) et Besançon, les plaignantes âgées de 57 et 66 ans souffrent d'insuffisance respiratoire et cardiaque après avoir été traitées pendant 15 et 5 ans avec le Mediator pour lutter contre un surpoids diabétique.
En avril, la Cour de cassation a été saisie de la requête en dépaysement déposée par le parquet général de Versailles visant à dessaisir le tribunal de Nanterre de trois citations directes dans l'affaire du Mediator au profit de Paris.
La décision devrait être prise "très rapidement" par la Cour de cassation, avait indiqué une source judiciaire.
La Chancellerie a donné des instructions afin que soient centralisées à Paris les différentes procédures dans l'affaire du Mediator pour un "traitement judiciaire rapide et adapté".
Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cet anti-diabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études. Cinq millions de malades l'ont utilisé.
R. Hingray
Les plaintes pour "tromperie aggravée" et "administration de substance dangereuse" ont été envoyées au procureur de la République de Besançon, a indiqué à l'AFP Me Randall Schwerdorffer.
"On ne veut pas d'un dossier de masse", a-t-il ajouté, en référence aux plus de 600 plaintes déposées par une association de victimes au pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris.
"Le parquet de Besançon est aussi compétent (que celui de Paris). Nous aurons une meilleure prise sur le dossier et mes clientes, qui peinent à se déplacer, n'auront pas à aller en région parisienne", a-t-il expliqué.
Habitant Pontarlier (Doubs) et Besançon, les plaignantes âgées de 57 et 66 ans souffrent d'insuffisance respiratoire et cardiaque après avoir été traitées pendant 15 et 5 ans avec le Mediator pour lutter contre un surpoids diabétique.
En avril, la Cour de cassation a été saisie de la requête en dépaysement déposée par le parquet général de Versailles visant à dessaisir le tribunal de Nanterre de trois citations directes dans l'affaire du Mediator au profit de Paris.
La décision devrait être prise "très rapidement" par la Cour de cassation, avait indiqué une source judiciaire.
La Chancellerie a donné des instructions afin que soient centralisées à Paris les différentes procédures dans l'affaire du Mediator pour un "traitement judiciaire rapide et adapté".
Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Cet anti-diabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études. Cinq millions de malades l'ont utilisé.
R. Hingray
Publié le mercredi 25 mai 2011 à 16h22