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Neuf mois ferme pour le délinquant vedette d'internet à Besançon
Un petit délinquant qui avait créé le buzz en narguant les forces de l'ordre sur internet alors qu'il était en fuite a été condamné vendredi à douze mois de prison dont trois avec sursis et mise à l'épreuve par le tribunal correctionnel de Besançon.
Saïd Bahmed a été reconnu coupable de s'être évadé du tribunal de Besançon le 27 juin. En revanche, le tribunal a suivi la plaidoirie de son avocate, Me Catherine Bresson, en prononçant la relaxe pour l'accusation d'outrage à l'encontre de deux gendarmes.
Le jeune homme avait été interpellé le 10 août à Besançon dans le local technique d'un immeuble du quartier des Clairs-Soleils, d'où il est originaire.
Détenu à Châteaudun (Eure-et-Loir), il s'était fait la belle, menottes aux poignets, du tribunal de Besançon où il devait comparaître pour des faits de violence. A l'ouverture des portes du fourgon cellulaire qui assurait son transfèrement, il s'était glissé sous la porte automatique d'un parking, en train de se refermer.
"Les certificats médicaux témoignent des problèmes de souffrance psychologique et physique de M. Bahmed à Châteaudun. Tout ce qu'il voulait c'était être incarcéré ailleurs", a plaidé Me Bresson.
"Lui a compris ses erreurs, à l'Etat aussi de remettre en question les conditions de détention dans les prisons françaises", a-t-elle ajouté.
Dans une vidéo diffusée sur internet début août, pendant sa cavale, il avait nargué les autorités en exhibant les menottes dont il s'était débarrassé et en secouant une liasse de billets, alors qu'un homme masqué roulait un joint de cannabis dans la même pièce, le tout sur fond de rap injurieux.
La vidéo avait rapidement enregistré près de 500.000 vues.
"La liberté n'a pas de prix était le titre de la vidéo. Or si, la liberté a un prix, celui du respect des règles qui régissent la vie en société", a déclaré la représentante du parquet Margaret Parietti, qui a requis 18 mois de prison dont six avec sursis.
Deux jours avant son arrestation, Saïd Bahmed avait affirmé à une équipe de France 3 Franche-Comté vouloir se rendre à condition d'être incarcéré près de chez lui.
AFP
Saïd Bahmed a été reconnu coupable de s'être évadé du tribunal de Besançon le 27 juin. En revanche, le tribunal a suivi la plaidoirie de son avocate, Me Catherine Bresson, en prononçant la relaxe pour l'accusation d'outrage à l'encontre de deux gendarmes.
Le jeune homme avait été interpellé le 10 août à Besançon dans le local technique d'un immeuble du quartier des Clairs-Soleils, d'où il est originaire.
Détenu à Châteaudun (Eure-et-Loir), il s'était fait la belle, menottes aux poignets, du tribunal de Besançon où il devait comparaître pour des faits de violence. A l'ouverture des portes du fourgon cellulaire qui assurait son transfèrement, il s'était glissé sous la porte automatique d'un parking, en train de se refermer.
"Les certificats médicaux témoignent des problèmes de souffrance psychologique et physique de M. Bahmed à Châteaudun. Tout ce qu'il voulait c'était être incarcéré ailleurs", a plaidé Me Bresson.
"Lui a compris ses erreurs, à l'Etat aussi de remettre en question les conditions de détention dans les prisons françaises", a-t-elle ajouté.
Dans une vidéo diffusée sur internet début août, pendant sa cavale, il avait nargué les autorités en exhibant les menottes dont il s'était débarrassé et en secouant une liasse de billets, alors qu'un homme masqué roulait un joint de cannabis dans la même pièce, le tout sur fond de rap injurieux.
La vidéo avait rapidement enregistré près de 500.000 vues.
"La liberté n'a pas de prix était le titre de la vidéo. Or si, la liberté a un prix, celui du respect des règles qui régissent la vie en société", a déclaré la représentante du parquet Margaret Parietti, qui a requis 18 mois de prison dont six avec sursis.
Deux jours avant son arrestation, Saïd Bahmed avait affirmé à une équipe de France 3 Franche-Comté vouloir se rendre à condition d'être incarcéré près de chez lui.
AFP
Publié le samedi 27 août 2011 à 14h33