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Piques et répliques au conseil municipal
Le premier conseil municipal post-présidentielles, jeudi dernier, s'est joué sur le mode "on refait l'élection". La présentation du Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) offrait une belle perche à l'opposition municipale. Sitôt le propos de l'adjoint Denis Baud achevé, les élus UMP, survitaminés par le succès de Nicolas Sarkozy, n'ont pas manqué l'occasion de bomber le torse. "Ce sujet pourrait être traité sur le plan local, entame Pascal Bonnet, mais vous avez laissé entendre qu'il n'y aurait pas de crédits venant de l'Etat. Les Français ayant choisi un programme qui, comme une étude l'a montré, va relancer l'économie, vous n'avez pas d'inquiétude à avoir". Jean Rosselot lui emboîte le pas pour souligner "la qualité des initiatives de Jean-Louis Borloo depuis 3-4 ans, avec la création de l'Agence nationale de la rénovation urbaine ou la loi sur l'égalité des chances".
Ainsi attaquée, la gauche ne peut que dégainer. Jean-Louis Fousseret réplique : "Mon cher Pascal Bonnet, en allant au Fouquet's, M. Sarkozy a relancé l'économie. Il a aussi fait travailler 17 marins anglais. Et Johnny va nous ramener un peu d'argent. Tous ceux qui se lèvent tôt le matin et qui gagnent le SMIC ne vont pas apprécier ça. Il y a des moments où il faut avoir un minimum de pudeur". Pas de quoi clouer le bec de Loïc Laborie, on ne peut plus décomplexé : "En campagne, Nicolas Sarkozy a tenu un langage de vérité. Une fois élu, il reste lui-même. Arrêtez l'hypocrisie ! Le carnet d'adresses de Ségolène Royal est aussi fourni que celui de Nicolas Sarkozy"! Jean Rosselot prend le relais de son jeune collègue : "Tout ça n'a rien coûté au contribuable ! Il faut sortir un peu du pauvrisme (sic)".
Le maire déplore "l'exhibitionnisme du président de la République", qu'il juge "un peu trop sans complexe". Et d'en appeler à suivre l'exemple du général de Gaulle : "Il ne se serait jamais permis ça. Et il doit se retourner dans sa tombe en vous entendant". Le prochain conseil, où plutôt le prochain round, aura lieu le 14 juin. Juste entre les deux tours des élections législatives…
Ainsi attaquée, la gauche ne peut que dégainer. Jean-Louis Fousseret réplique : "Mon cher Pascal Bonnet, en allant au Fouquet's, M. Sarkozy a relancé l'économie. Il a aussi fait travailler 17 marins anglais. Et Johnny va nous ramener un peu d'argent. Tous ceux qui se lèvent tôt le matin et qui gagnent le SMIC ne vont pas apprécier ça. Il y a des moments où il faut avoir un minimum de pudeur". Pas de quoi clouer le bec de Loïc Laborie, on ne peut plus décomplexé : "En campagne, Nicolas Sarkozy a tenu un langage de vérité. Une fois élu, il reste lui-même. Arrêtez l'hypocrisie ! Le carnet d'adresses de Ségolène Royal est aussi fourni que celui de Nicolas Sarkozy"! Jean Rosselot prend le relais de son jeune collègue : "Tout ça n'a rien coûté au contribuable ! Il faut sortir un peu du pauvrisme (sic)".
Le maire déplore "l'exhibitionnisme du président de la République", qu'il juge "un peu trop sans complexe". Et d'en appeler à suivre l'exemple du général de Gaulle : "Il ne se serait jamais permis ça. Et il doit se retourner dans sa tombe en vous entendant". Le prochain conseil, où plutôt le prochain round, aura lieu le 14 juin. Juste entre les deux tours des élections législatives…
Publié le vendredi 18 mai 2007 à 11h25