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Prison pour le père de famille violent à Montbéliard
Un père de famille de 36 ans a été condamné hier à trois ans de prison pour avoir fait subir des mauvais traitements à sa femme et à ses 5 enfants pendant des années.
L'homme, un habitant de Montbéliard, avait été interpellé en novembre dernier pour des violences envers sa famille. Il avait été examiné par un expert psychiatrique qui avait conclu à une bipolarité et à des troubles du comportement, le tout étant probablement dû à "des évènements traumatisants dans son enfance".
Le prévenu était toutefois "accessible à une sanction pénale".
Le trentenaire était jugé hier matin. Tout au long de son audience, il n'a pas une seule fois laissé apparaitre des regrets ou des remords.
Plus choquant encore, alors qu'on l'accusait d'avoir frappé son épouse avec des fils électriques, un marteau et une barre de fer, le prévenu s'arrêtait sur des détails tels que le nombre de coups portés ou la date de certains faits.
Quant à la raison pour laquelle il avait fait de sa fille sourde son souffre-douleur, c'est parce que l'enfant "l'énervait". Il faut dire que le père était le seul de la famille à avoir refusé d'apprendre le langage des signes, et était donc incapable de communiquer avec la petite fille.
L'avocat de la défense a bien tenté de rappeler l'enfance difficile de son client, né en France de parents algériens, "stigmatisé" par les autres écoliers.
Mais le comportement "insupportable" du prévenu et ses "sourires en coin" n'ont pas contribué à émouvoir les juges, qui ont toutefois reconnu que dans ce cas, la prison serait "contre-productive".
Le père de famille a donc été condamné à trois ans de prison dont la moitié assortie de sursis avec mise à l'épreuve. Il devra par ailleurs verser 3000 € de dommages et intérêts à sa fille handicapée ainsi qu'à son épouse, ainsi que 1500€ à chacun de ses autres enfants.
R. Hingray
L'homme, un habitant de Montbéliard, avait été interpellé en novembre dernier pour des violences envers sa famille. Il avait été examiné par un expert psychiatrique qui avait conclu à une bipolarité et à des troubles du comportement, le tout étant probablement dû à "des évènements traumatisants dans son enfance".
Le prévenu était toutefois "accessible à une sanction pénale".
Le trentenaire était jugé hier matin. Tout au long de son audience, il n'a pas une seule fois laissé apparaitre des regrets ou des remords.
Plus choquant encore, alors qu'on l'accusait d'avoir frappé son épouse avec des fils électriques, un marteau et une barre de fer, le prévenu s'arrêtait sur des détails tels que le nombre de coups portés ou la date de certains faits.
Quant à la raison pour laquelle il avait fait de sa fille sourde son souffre-douleur, c'est parce que l'enfant "l'énervait". Il faut dire que le père était le seul de la famille à avoir refusé d'apprendre le langage des signes, et était donc incapable de communiquer avec la petite fille.
L'avocat de la défense a bien tenté de rappeler l'enfance difficile de son client, né en France de parents algériens, "stigmatisé" par les autres écoliers.
Mais le comportement "insupportable" du prévenu et ses "sourires en coin" n'ont pas contribué à émouvoir les juges, qui ont toutefois reconnu que dans ce cas, la prison serait "contre-productive".
Le père de famille a donc été condamné à trois ans de prison dont la moitié assortie de sursis avec mise à l'épreuve. Il devra par ailleurs verser 3000 € de dommages et intérêts à sa fille handicapée ainsi qu'à son épouse, ainsi que 1500€ à chacun de ses autres enfants.
R. Hingray
Publié le vendredi 19 août 2011 à 15h28