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Quels prétendants à droite ?
L’opposition municipale doit se reconstruire.
Aucun des opposants en place ne semble actuellement en passe de s’imposer.
Il va falloir chercher ailleurs…
Dans le microcosme politique bisontin, on ne s’engage pas trop. On lâche quelques noms, on ébauche des éventuelles stratégies, on lance des idées, sans doute farfelues pour certaines.
Dans le petit monde de la droite bisontine, un nom commence à émerger doucement. Il ne fait pas partie de l’opposition municipale actuelle, mais n’est pas un inconnu de la politique local puisque conseiller général et conseiller régional : le Bisontin Jacques Grosperrin.
Qu’en pense l’intéressé ? “Je ne pense pas à la mairie de Besançon tous les matins en me rasant, plaisante-t-il comme pour éluder la question.
Mais je pense tous les jours à la politique…” Le terrain, il le connaît, impliqué dans le milieu associatif, sportif et universitaire notamment. Comme tous les membres de la droite bisontine, il regrette “l’absence d’une équipe unie. Mais pour qu’il y ait un groupe uni, il faut un vrai leader, quelqu’un qui respire véritablement la ville de Besançon” tranche-t-il.
Quelqu’un comme… Jacques Grosperrin par exemple ? “Cela fait plus de 45 ans que je vis ici, j’ai beaucoup de réseaux à Besançon, je sens cette ville” note Jacques Grosperrin, dont les amis de droite n’ont pas voulu en 2001 car il avait osé défier Claude Salomon au Conseil général auparavant.
Persuadé que “le plus beau mandat, c’est celui de maire”, il dit avoir “énormément envie de m’impliquer pour cette ville.” Il pense aussi que la situation politique actuelle (avec une ville, un Conseil général et un Conseil régional tous trois à gauche), serait “plutôt un avantage pour faire basculer Besançon en 2008.”
Celui qui affirme enfin, après quelques circonlocutions, “je suis intéressé par la ville de Besançon”, ne veut pas brusquer les choses. Très critique vis-à-vis de Jean-Louis Fousseret qu’il qualifie de “très bon adjoint à la communication”, il est un des rares à croire au destin de la droite - et de lui-même ? - à Besançon.
“Il faut d’abord que tout le monde travaille ensemble, après on choisira qui celui qui est le mieux placé” termine-t-il en retrouvant une certaine prudence.
Quant aux autres prétendants possibles à droite, certains évoquent encore le cas Alain Joyandet, actuel maire de Vesoul et qu’on dit bien placé pour un prochain secrétariat d’État, en tant que proche de Nicolas Sarkozy.
Les plus bavards disent même que l’arrivée d’un nouvel hebdomadaire sur Besançon (dont il est le directeur de publication) ne serait pas étrangère à ces velléités politiques dans la capitale comtoise.
Enfin, les tenants de la droite proche du M.E.D.E.F. affirmeraient qu’un ténor national pourrait venir en dernier recours disputer la suprématie de la gauche sur la ville.
Toutes ces supputations devront s’éclaircir à partir de l’année prochaine. La droite bisontine a moins de trois ans pour se construire.
J.-F.H.
Retrouvez un dossier complet de la situation politique de Besançon à mi-mandat de Jean-Louis Fousseret dans le numéros 51 de La Presse Bisontine.
En vente jusqu’au 18 janvier.
Aucun des opposants en place ne semble actuellement en passe de s’imposer.
Il va falloir chercher ailleurs…
Dans le microcosme politique bisontin, on ne s’engage pas trop. On lâche quelques noms, on ébauche des éventuelles stratégies, on lance des idées, sans doute farfelues pour certaines.
Dans le petit monde de la droite bisontine, un nom commence à émerger doucement. Il ne fait pas partie de l’opposition municipale actuelle, mais n’est pas un inconnu de la politique local puisque conseiller général et conseiller régional : le Bisontin Jacques Grosperrin.
Qu’en pense l’intéressé ? “Je ne pense pas à la mairie de Besançon tous les matins en me rasant, plaisante-t-il comme pour éluder la question.
Mais je pense tous les jours à la politique…” Le terrain, il le connaît, impliqué dans le milieu associatif, sportif et universitaire notamment. Comme tous les membres de la droite bisontine, il regrette “l’absence d’une équipe unie. Mais pour qu’il y ait un groupe uni, il faut un vrai leader, quelqu’un qui respire véritablement la ville de Besançon” tranche-t-il.
Quelqu’un comme… Jacques Grosperrin par exemple ? “Cela fait plus de 45 ans que je vis ici, j’ai beaucoup de réseaux à Besançon, je sens cette ville” note Jacques Grosperrin, dont les amis de droite n’ont pas voulu en 2001 car il avait osé défier Claude Salomon au Conseil général auparavant.
Persuadé que “le plus beau mandat, c’est celui de maire”, il dit avoir “énormément envie de m’impliquer pour cette ville.” Il pense aussi que la situation politique actuelle (avec une ville, un Conseil général et un Conseil régional tous trois à gauche), serait “plutôt un avantage pour faire basculer Besançon en 2008.”
Celui qui affirme enfin, après quelques circonlocutions, “je suis intéressé par la ville de Besançon”, ne veut pas brusquer les choses. Très critique vis-à-vis de Jean-Louis Fousseret qu’il qualifie de “très bon adjoint à la communication”, il est un des rares à croire au destin de la droite - et de lui-même ? - à Besançon.
“Il faut d’abord que tout le monde travaille ensemble, après on choisira qui celui qui est le mieux placé” termine-t-il en retrouvant une certaine prudence.
Quant aux autres prétendants possibles à droite, certains évoquent encore le cas Alain Joyandet, actuel maire de Vesoul et qu’on dit bien placé pour un prochain secrétariat d’État, en tant que proche de Nicolas Sarkozy.
Les plus bavards disent même que l’arrivée d’un nouvel hebdomadaire sur Besançon (dont il est le directeur de publication) ne serait pas étrangère à ces velléités politiques dans la capitale comtoise.
Enfin, les tenants de la droite proche du M.E.D.E.F. affirmeraient qu’un ténor national pourrait venir en dernier recours disputer la suprématie de la gauche sur la ville.
Toutes ces supputations devront s’éclaircir à partir de l’année prochaine. La droite bisontine a moins de trois ans pour se construire.
J.-F.H.
Retrouvez un dossier complet de la situation politique de Besançon à mi-mandat de Jean-Louis Fousseret dans le numéros 51 de La Presse Bisontine.
En vente jusqu’au 18 janvier.
Publié le mercredi 5 janvier 2005 à 15h13