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Rebellion contre la police, à Planoise
Deux jeunes gens qui se baladaient en possession de cannabis dans le quartier Planoise, à Besançon, se sont violemment rebellés contre les policiers qui tentaient de les interpeller.
Vendredi dernier, une patrouille de police qui effectuait des contrôles dans des cages d'escalier de Planoise a été intriguée par deux jeunes hommes portant une sacoche. Les policiers ont entrepris de contrôler leur identité, mais à peine avaient-ils abordé les individus que ceux-ci tentaient de s'enfuir.
Le porteur de la sacoche a été le premier à réagir et à tenter d'échapper aux fonctionnaires. Mais ceux-ci, ayant découvert deux kilos de résine de cannabis dans cette sacoche, n'avaient aucunement l'intention de lâcher prise.
Le second garçon a alors tenté de voler la sacoche. Peine perdue, il a été à son tour saisi par les policiers.
Les deux jeunes gens se sont alors déchaînés, distribuant des injures, des coups de poings et de pieds aux 5 policiers qui tentaient de les maitriser.
Les forces de l'ordre ont malgré tout pu emmener les dealers présumés jusqu'à leur voiture. Là, un des jeunes hommes a brisé une vitre du véhicule.
Ce n'est qu'une fois en garde à vue au commissariat de Besançon que les suspects, tous deux âgés de 19 ans, ont retrouvé un semblant de calme. Ils se sont même excusés pour leur comportement.
Ils n'ont cependant rien voulu dire quant à la provenance de la drogue qu'ils transportaient. Tout juste ont-ils avoué qu'ils s'étaient lancés dans ce trafic récemment.
Une affirmation qui pourrait être accréditée par leur casier judiciaire vierge, mais qui laisse le procureur sceptique : "C'est sans doute parce qu'ils sont plus malins et plus dangereux que les autres".
Le procureur a requis pour les jeunes gens une incarcération immédiate, afin que les policiers continuent à "avoir confiance dans l'autorité judiciaire".
Les avocats en revanche ont tenté de plaider pour une mise en liberté sous contrôle judiciaire jusqu'au procès, arguant que cela permettrait à ses clients de poursuivre leurs études (l'un est lycéen, l'autre apprenti dans le bâtiment).
Le transport de drogue aurait pu être pardonné par les magistrats, pas la violence envers les policiers. Les deux rebelles ont donc été placés en détention provisoire jusqu'à leur procès, qui devrait avoir lieu à l'automne.
R. Hingray
Vendredi dernier, une patrouille de police qui effectuait des contrôles dans des cages d'escalier de Planoise a été intriguée par deux jeunes hommes portant une sacoche. Les policiers ont entrepris de contrôler leur identité, mais à peine avaient-ils abordé les individus que ceux-ci tentaient de s'enfuir.
Le porteur de la sacoche a été le premier à réagir et à tenter d'échapper aux fonctionnaires. Mais ceux-ci, ayant découvert deux kilos de résine de cannabis dans cette sacoche, n'avaient aucunement l'intention de lâcher prise.
Le second garçon a alors tenté de voler la sacoche. Peine perdue, il a été à son tour saisi par les policiers.
Les deux jeunes gens se sont alors déchaînés, distribuant des injures, des coups de poings et de pieds aux 5 policiers qui tentaient de les maitriser.
Les forces de l'ordre ont malgré tout pu emmener les dealers présumés jusqu'à leur voiture. Là, un des jeunes hommes a brisé une vitre du véhicule.
Ce n'est qu'une fois en garde à vue au commissariat de Besançon que les suspects, tous deux âgés de 19 ans, ont retrouvé un semblant de calme. Ils se sont même excusés pour leur comportement.
Ils n'ont cependant rien voulu dire quant à la provenance de la drogue qu'ils transportaient. Tout juste ont-ils avoué qu'ils s'étaient lancés dans ce trafic récemment.
Une affirmation qui pourrait être accréditée par leur casier judiciaire vierge, mais qui laisse le procureur sceptique : "C'est sans doute parce qu'ils sont plus malins et plus dangereux que les autres".
Le procureur a requis pour les jeunes gens une incarcération immédiate, afin que les policiers continuent à "avoir confiance dans l'autorité judiciaire".
Les avocats en revanche ont tenté de plaider pour une mise en liberté sous contrôle judiciaire jusqu'au procès, arguant que cela permettrait à ses clients de poursuivre leurs études (l'un est lycéen, l'autre apprenti dans le bâtiment).
Le transport de drogue aurait pu être pardonné par les magistrats, pas la violence envers les policiers. Les deux rebelles ont donc été placés en détention provisoire jusqu'à leur procès, qui devrait avoir lieu à l'automne.
R. Hingray
Publié le mercredi 25 août 2010 à 13h51