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Doubs : Scrupules d’une crapule
Le mépris étant l'une des caractéristiques premières d'un truand, cela peut paraître contradictoire. Et pourtant, il est donc tout à fait possible d'être un malfrat ET avoir des états d'âme. Nous avons le témoignage d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui, jeudi dernier, s'est rendu de lui-même à la gendarmerie, après avoir agressé la nuit précédente un octogénaire de Roches-lès-Blamont. Et plutôt violemment.
Entré chez lui par effraction armé d'un fusil, il avait, avec un complice, sorti du lit et frappé sans modération le vieil homme (actuellement toujours hospitalisé), sans toutefois parvenir à lui soutirer le contenu de son coffre-fort. Un cuisant échec qui, quelques heures plus tard, le décidait en effet à aller se confesser auprès des autorités. Non sans commettre au départ un bon gros péché de mensonge.
Se faisant passer pour une victime, il expliquait avoir agi contre sa volonté, en tant qu'homme de main d'individus sans foi ni loi dont il subissait les violences. Ce qui n'aura pas franchement convaincu les militaires, à même d'obtenir par la suite les aveux d'une culpabilité davantage assumée.
Présenté samedi au juge des libertés et de la détention, le coupable revendiqué a été placé sous mandat de dépôt. Son acolyte, moins rongé par le remords, ayant quant à lui été cueilli en début de semaine à son domicile.
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Entré chez lui par effraction armé d'un fusil, il avait, avec un complice, sorti du lit et frappé sans modération le vieil homme (actuellement toujours hospitalisé), sans toutefois parvenir à lui soutirer le contenu de son coffre-fort. Un cuisant échec qui, quelques heures plus tard, le décidait en effet à aller se confesser auprès des autorités. Non sans commettre au départ un bon gros péché de mensonge.
Se faisant passer pour une victime, il expliquait avoir agi contre sa volonté, en tant qu'homme de main d'individus sans foi ni loi dont il subissait les violences. Ce qui n'aura pas franchement convaincu les militaires, à même d'obtenir par la suite les aveux d'une culpabilité davantage assumée.
Présenté samedi au juge des libertés et de la détention, le coupable revendiqué a été placé sous mandat de dépôt. Son acolyte, moins rongé par le remords, ayant quant à lui été cueilli en début de semaine à son domicile.
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Publié le mercredi 26 novembre 2014 à 10h28