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Suicide pour harcèlement à Luxeuil
En novembre dernier le directeur du Centre Intercommunal d'action sociale (CIAS) de Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, s'est donné la mort. Selon son frère, qui vient de porter plainte, il était victime de harcèlement moral de la part de certains élus.
Le directeur du CIAS, âgé de 59 ans, se plaignait depuis plusieurs mois de ses conditions de travail. Avant de se suicider, il avait écrit de nombreuses lettres à sa famille. Il y expliquait avoir été victime d'une "mise au placard" lors d'une réorganisation des services sociaux de la ville.
Après sa mort, ses proches ont retrouvé une série de lettres a expédier à plusieurs élus hauts-saônois. Un maire de la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil, à la lecture de ce courrier, en a informé la gendarmerie.
Par la suite, le 14 janvier dernier, un des frères de la victime a décidé de porter plainte contre le président du CIAS (également président de l'intercommunalité), le premier adjoint au maire, et la directrice des services de la Communauté de Communes. Tous trois sont accusés de "harcèlement moral".
Selon le maire de Luxeuil, si la gestion du CIAS était en effet critiquée, son directeur n'a jamais été visé.
Les élus rappellent que la victime souffrait de dépression et a pu mal interpréter certains faits "à cause du prisme déformant de sa maladie".
L'affaire est maintenant entre les mains de la justice, qui devra juger s'il y a effectivement eu, ou non, harcèlement.
R. Hingray
Le directeur du CIAS, âgé de 59 ans, se plaignait depuis plusieurs mois de ses conditions de travail. Avant de se suicider, il avait écrit de nombreuses lettres à sa famille. Il y expliquait avoir été victime d'une "mise au placard" lors d'une réorganisation des services sociaux de la ville.
Après sa mort, ses proches ont retrouvé une série de lettres a expédier à plusieurs élus hauts-saônois. Un maire de la Communauté de Communes du Pays de Luxeuil, à la lecture de ce courrier, en a informé la gendarmerie.
Par la suite, le 14 janvier dernier, un des frères de la victime a décidé de porter plainte contre le président du CIAS (également président de l'intercommunalité), le premier adjoint au maire, et la directrice des services de la Communauté de Communes. Tous trois sont accusés de "harcèlement moral".
Selon le maire de Luxeuil, si la gestion du CIAS était en effet critiquée, son directeur n'a jamais été visé.
Les élus rappellent que la victime souffrait de dépression et a pu mal interpréter certains faits "à cause du prisme déformant de sa maladie".
L'affaire est maintenant entre les mains de la justice, qui devra juger s'il y a effectivement eu, ou non, harcèlement.
R. Hingray
Publié le vendredi 27 janvier 2012 à 15h56