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Témoignage troublant contre un policier à Besançon
Les deux jeunes gens accusés d'avoir agressé un policier le 4 février dernier dans la cité des 408 ont été condamnés hier à 10 mois et 2 ans de prison. Le témoignage en leur faveur d'une institutrice n'a pas été retenu.
Cet affrontement entre une bande de jeunes et un policier est relaté de deux façons.
La version officielle est celle du policier : alors qu'il tentait d'interpeller un cyclomotoriste qui circulait sans casque, il a été agressé par une bande "de 8 à 10 jeunes" et "roué de coups". Une dizaine d'adolescents de moins de 20 ans avaient alors été interpellés, et deux ont été formellement reconnus par leur victime. L'un est un SDF au casier judiciaire déjà bien chargé, l'autre un jeune de 19 ans sans histoire. Tous deux nient avoir frappé le policier, ils disent même ne l'avoir jamais vu.
Une institutrice témoin de la scène a toutefois rapporté une version bien différente des faits. Selon elle, le policier s'est approché de deux jeunes gens qui discutaient et les a frappés. Les garçons se sont défendus pendant une vingtaine de secondes, avant de disparaître. Voilà qui ne ressemble guère à la "rouée de coups" qu'affirme avoir reçu la victime.
Ce témoignage est d'autant plus crédible que le policier agressé ne souffrait finalement que d'une plaie à la lèvre supérieure et d'une entorse bénigne à un pouce.
Toutefois, l'institutrice a affirmé que la scène avait eu lieu à 14h30 (et non à 14h comme les policiers appelés à la rescousse de leur collègue ont pu en témoigner), et elle n'a pas formellement reconnu les deux suspects. Son témoignage n'a donc pas convaincu les juges, qui ont préféré se baser sur la version officielle pour rendre leur verdict.
Les jeunes gens ont donc été reconnus coupables de l'agression du policier.
R. Hingray
Cet affrontement entre une bande de jeunes et un policier est relaté de deux façons.
La version officielle est celle du policier : alors qu'il tentait d'interpeller un cyclomotoriste qui circulait sans casque, il a été agressé par une bande "de 8 à 10 jeunes" et "roué de coups". Une dizaine d'adolescents de moins de 20 ans avaient alors été interpellés, et deux ont été formellement reconnus par leur victime. L'un est un SDF au casier judiciaire déjà bien chargé, l'autre un jeune de 19 ans sans histoire. Tous deux nient avoir frappé le policier, ils disent même ne l'avoir jamais vu.
Une institutrice témoin de la scène a toutefois rapporté une version bien différente des faits. Selon elle, le policier s'est approché de deux jeunes gens qui discutaient et les a frappés. Les garçons se sont défendus pendant une vingtaine de secondes, avant de disparaître. Voilà qui ne ressemble guère à la "rouée de coups" qu'affirme avoir reçu la victime.
Ce témoignage est d'autant plus crédible que le policier agressé ne souffrait finalement que d'une plaie à la lèvre supérieure et d'une entorse bénigne à un pouce.
Toutefois, l'institutrice a affirmé que la scène avait eu lieu à 14h30 (et non à 14h comme les policiers appelés à la rescousse de leur collègue ont pu en témoigner), et elle n'a pas formellement reconnu les deux suspects. Son témoignage n'a donc pas convaincu les juges, qui ont préféré se baser sur la version officielle pour rendre leur verdict.
Les jeunes gens ont donc été reconnus coupables de l'agression du policier.
R. Hingray
Publié le jeudi 24 février 2011 à 12h55