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UMP : qui défiera Fousseret ?
"Nous pouvons reprendre la mairie aux socialistes !" Dans les rangs de l'UMP bisontine, ce discours était jusqu'ici assené avec une conviction pour le moins modérée, tant la montagne Besançon, ville historiquement de gauche, semblait trop haute pour ses responsables locaux. Seulement voilà, la victoire de Nicolas Sarkozy en mai et plus encore les victoires conjuguées de Françoise Branget et Jacques Grosperrin aux législatives — même si les candidats de gauche sont restés majoritaires à Besançon — pourraient bien avoir changé la donne. Désormais, la droite croit réellement en ses chances.
Rayonnants, nombre de militants UMP n'hésitent plus à affirmer "On va gagner !". Un cri du cœur qui appelle nécessairement une question : c'est qui, "On" ? Car si une élection municipale, un peu à l'image de la présidentielle, est la rencontre entre un homme ou une femme et sa ville, l'UMP n'a toujours pas désigné sa tête de liste.
Malgré la bonne humeur ambiante et la bonne dynamique de la majorité présidentielle, cette désignation s'annonce pour le moins compliquée. Depuis un an et la déclaration de "candidature à la candidature" de Jean-François Humbert, l'UMP est sous tension.
Au printemps 2006, Pascal Bonnet, président du comité départemental de l'UMP, avait désigné un carré de personnalités "indispensables" en vue de la bataille des municipales : Jean Rosselot, président du groupe UMP au conseil municipal, la députée Françoise Branget, le nouveau député Jacques Grosperrin et Jean-François Humbert, sénateur et ancien président du conseil régional.
Qu'en est-il à ce jour ? C'est à la fois simple et complexe. L'UMP dispose de deux candidats déclarés, Jean-François Humbert et Jean Rosselot. Seulement, aucun des deux hommes ne fait l'unanimité dans son propre camp. Il y a les pro-Humbert (nombreux) et les pro-Rosselot (moins nombreux, mais très pugnaces) et entre les deux camps, on a longtemps assisté à un véritable jeu de massacre, pour l'heure légèrement apaisé.
Ensuite, il y a Françoise Branget, que certains verraient bien mettre tout le monde d'accord, mais qui n'a jamais fait acte de candidature, et Jacques Grosperrin, que nombre de militants estiment être le meilleur pour livrer ce combat, qui a toujours affirmé qu'il "rêvait” de la mairie mais qui préfère pour l'heure se consacrer aux élections cantonales (son canton étant renouvelable, il a l'opportunité de contribuer à la reconquête du conseil général par l'UMP)… et qui soutient Jean-François Humbert !
Alors, au final, qui partira au combat ? Bien malin qui peut l'affirmer à ce jour, même si Jean-François Humbert semble encore avoir une petite longueur d'avance… quoique… On peut aussi penser que les scores réalisés par Françoise Branget et surtout Jacques Grosperrin aux législatives sont de nature à changer la donne.
Fin du suspense dans quelques semaines.
Rayonnants, nombre de militants UMP n'hésitent plus à affirmer "On va gagner !". Un cri du cœur qui appelle nécessairement une question : c'est qui, "On" ? Car si une élection municipale, un peu à l'image de la présidentielle, est la rencontre entre un homme ou une femme et sa ville, l'UMP n'a toujours pas désigné sa tête de liste.
Malgré la bonne humeur ambiante et la bonne dynamique de la majorité présidentielle, cette désignation s'annonce pour le moins compliquée. Depuis un an et la déclaration de "candidature à la candidature" de Jean-François Humbert, l'UMP est sous tension.
Au printemps 2006, Pascal Bonnet, président du comité départemental de l'UMP, avait désigné un carré de personnalités "indispensables" en vue de la bataille des municipales : Jean Rosselot, président du groupe UMP au conseil municipal, la députée Françoise Branget, le nouveau député Jacques Grosperrin et Jean-François Humbert, sénateur et ancien président du conseil régional.
Qu'en est-il à ce jour ? C'est à la fois simple et complexe. L'UMP dispose de deux candidats déclarés, Jean-François Humbert et Jean Rosselot. Seulement, aucun des deux hommes ne fait l'unanimité dans son propre camp. Il y a les pro-Humbert (nombreux) et les pro-Rosselot (moins nombreux, mais très pugnaces) et entre les deux camps, on a longtemps assisté à un véritable jeu de massacre, pour l'heure légèrement apaisé.
Ensuite, il y a Françoise Branget, que certains verraient bien mettre tout le monde d'accord, mais qui n'a jamais fait acte de candidature, et Jacques Grosperrin, que nombre de militants estiment être le meilleur pour livrer ce combat, qui a toujours affirmé qu'il "rêvait” de la mairie mais qui préfère pour l'heure se consacrer aux élections cantonales (son canton étant renouvelable, il a l'opportunité de contribuer à la reconquête du conseil général par l'UMP)… et qui soutient Jean-François Humbert !
Alors, au final, qui partira au combat ? Bien malin qui peut l'affirmer à ce jour, même si Jean-François Humbert semble encore avoir une petite longueur d'avance… quoique… On peut aussi penser que les scores réalisés par Françoise Branget et surtout Jacques Grosperrin aux législatives sont de nature à changer la donne.
Fin du suspense dans quelques semaines.
Publié le mercredi 20 juin 2007 à 12h16