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Un élu bisontin en vélo à contresens
Petit scandale chez les élus bisontins : l'un des leurs circule à vélo à contresens! Une automobiliste témoin de l'infraction a prévenu l'Est Républicain du comportement de ce conseiller municipal qui ne donne pas vraiment l'exemple...
La brave dame a eu la mauvaise surprise de se trouver nez à nez avec un cycliste alors qu'elle empruntait une rue de Besançon pourtant à sens unique. À la vue de la voiture, l'homme est monté sur le trottoir.
Circuler à contresens, et sur un trottoir qui plus est : voici deux infractions commises par un cycliste qui n'est autre qu'Éric Alauzet, conseiller municipal de Besançon et porte-parole des Verts de Franche-Comté.
Ce comportement indigne l'automobiliste, qui pensait naïvement que le rôle d'un élu était de "donner l'exemple et respecter les lois". Elle admet tout de même que, "puisque tout le monde le fait, pourquoi se gêner?".
L'Est Républicain, qui s'amuse apparemment de cette anecdote, trouve d'autres excuses à l'élu écologiste : "Couloirs à contresens. Signalisations incompréhensibles. Ruptures de pistes. L'exercice de la bicyclette relève bien souvent du gymkhana". Et de conclure que "la voiture, aujourd'hui, n'a plus rien à faire au centre-ville".
Autrement dit la conductrice, pourtant dans ses droits, n'avait rien à faire là !
Et si Monsieur Alauzet n'avait tout simplement pas très bien compris la loi selon laquelle, depuis le 1er juillet 2010, les cyclistes ont le droit d'emprunter certains sens interdits (mais pas tous, et pas celui-ci en l'occurrence)?
R. Hingray
La brave dame a eu la mauvaise surprise de se trouver nez à nez avec un cycliste alors qu'elle empruntait une rue de Besançon pourtant à sens unique. À la vue de la voiture, l'homme est monté sur le trottoir.
Circuler à contresens, et sur un trottoir qui plus est : voici deux infractions commises par un cycliste qui n'est autre qu'Éric Alauzet, conseiller municipal de Besançon et porte-parole des Verts de Franche-Comté.
Ce comportement indigne l'automobiliste, qui pensait naïvement que le rôle d'un élu était de "donner l'exemple et respecter les lois". Elle admet tout de même que, "puisque tout le monde le fait, pourquoi se gêner?".
L'Est Républicain, qui s'amuse apparemment de cette anecdote, trouve d'autres excuses à l'élu écologiste : "Couloirs à contresens. Signalisations incompréhensibles. Ruptures de pistes. L'exercice de la bicyclette relève bien souvent du gymkhana". Et de conclure que "la voiture, aujourd'hui, n'a plus rien à faire au centre-ville".
Autrement dit la conductrice, pourtant dans ses droits, n'avait rien à faire là !
Et si Monsieur Alauzet n'avait tout simplement pas très bien compris la loi selon laquelle, depuis le 1er juillet 2010, les cyclistes ont le droit d'emprunter certains sens interdits (mais pas tous, et pas celui-ci en l'occurrence)?
R. Hingray
Publié le mardi 5 avril 2011 à 16h20