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Un mari violent incarcéré à Besançon
Lorsque ce maçon d'origine tunisienne, aujourd'hui domicilié à Besançon, se met en colère, c'est son épouse qui en fait les frais. Le problème est que cet homme de 33 ans se met un peu trop souvent en colère...
L'épouse victime a déjà prévenu la police plusieurs fois. Son mari est d'ailleurs en cours de jugement pour diverses affaires de violences envers sa femme.
Il devait d'ailleurs être jugé le 4 juin dernier, mais son avocat avait obtenu un renvoi au 16 juillet. Plutôt que de profiter de ce laps de temps pour se faire oublier, le maçon s'est une nouvelle fois fait remarquer samedi.
Alcool et chaleur ne font pas bon ménage. Pris de colère, l'homme a commencé par dévaster le mobilier de son appartement. Il a ensuite violemment poussé son épouse, enceinte de deux mois. Celle-ci a été légèrement blessée.
L'arrivée de la police n'a pas suffit à calmer le trentenaire : il a accueilli la patrouille en donnant des coups de pieds dans la voiture des policiers.
Le juge de Besançon souhaitait juger ce maçon lundi, en comparution immédiate. Le prévenu a toutefois demandé un délai afin de préparer sa défense.
Les juges lui ont accordé ce renvoi, mais ont préféré faire incarcérer l'homme dans l'attente de son procès : il a en effet la fâcheuse manie de minimiser, voire de nier ses violences; la justice craint donc qu'il ne soit tenté de récidiver.
R. Hingray
L'épouse victime a déjà prévenu la police plusieurs fois. Son mari est d'ailleurs en cours de jugement pour diverses affaires de violences envers sa femme.
Il devait d'ailleurs être jugé le 4 juin dernier, mais son avocat avait obtenu un renvoi au 16 juillet. Plutôt que de profiter de ce laps de temps pour se faire oublier, le maçon s'est une nouvelle fois fait remarquer samedi.
Alcool et chaleur ne font pas bon ménage. Pris de colère, l'homme a commencé par dévaster le mobilier de son appartement. Il a ensuite violemment poussé son épouse, enceinte de deux mois. Celle-ci a été légèrement blessée.
L'arrivée de la police n'a pas suffit à calmer le trentenaire : il a accueilli la patrouille en donnant des coups de pieds dans la voiture des policiers.
Le juge de Besançon souhaitait juger ce maçon lundi, en comparution immédiate. Le prévenu a toutefois demandé un délai afin de préparer sa défense.
Les juges lui ont accordé ce renvoi, mais ont préféré faire incarcérer l'homme dans l'attente de son procès : il a en effet la fâcheuse manie de minimiser, voire de nier ses violences; la justice craint donc qu'il ne soit tenté de récidiver.
R. Hingray
Publié le mardi 6 juillet 2010 à 12h01