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Un tir de défense autorisé pour lutter contre les attaques du loup
La préfecture du Doubs a annoncé lundi avoir autorisé un tir de défense pour stopper les attaques d'un loup qui sévit depuis début juin dans la région.
L'arrêté préfectoral en date du 26 août intervient après la septième attaque de la bête, le 21 août, dans un élevage de Chapelle d'Huin (Doubs) qui a perdu une trentaine de brebis au total.
Treize attaques de loup ont été recensées officiellement dans le Doubs depuis juin, tuant ou blessant une cinquantaine de brebis.
"L'autorisation faite à l'éleveur, ou à une personne désignée par lui, de pratiquer un tir de défense, dans l'environnement immédiat de ses enclos, pour protéger son troupeau en cas d'attaque a été décidée", a déclaré le préfet Christian Decharrière lors d'une conférence de presse.
Le troupeau est protégé par trois parcs de nuit électrifiés, des patrouilles de lieutenants de louveterie, ainsi que par des mesures d'effarouchement (dispositifs sonores et lumineux).
Les écologistes ont dénoncé une décision préfectorale "prématurée". "Toutes les conditions de protection de cette exploitation n'ont pas été prises", a estimé Eva Pedrocchi, co-secrétaire régionale d'Europe écologie-Les Verts.
A la différence des tirs de "prélèvement", opérations de traque et d'abattage du loup décidées par arrêté préfectoral, les tirs "de défense" sont des autorisations individuelles accordées aux éleveurs pour protéger leur troupeau.
Le loup du Doubs est vraisemblablement un solitaire, exclu de sa meute, qui cherche un territoire. Le retour dans le massif du Jura de canis lupus, présent en Suisse voisine et dans les Alpes, est "naturel" d'après plusieurs spécialistes. Sa présence avait déjà été relevée en 2007 dans le Jura.
Un autre loup sévit depuis avril dans le massif des Vosges, où il a tué plus de cinquante brebis. La préfecture n'a pour l'instant pas autorisé de tir de défense.
AFP
L'arrêté préfectoral en date du 26 août intervient après la septième attaque de la bête, le 21 août, dans un élevage de Chapelle d'Huin (Doubs) qui a perdu une trentaine de brebis au total.
Treize attaques de loup ont été recensées officiellement dans le Doubs depuis juin, tuant ou blessant une cinquantaine de brebis.
"L'autorisation faite à l'éleveur, ou à une personne désignée par lui, de pratiquer un tir de défense, dans l'environnement immédiat de ses enclos, pour protéger son troupeau en cas d'attaque a été décidée", a déclaré le préfet Christian Decharrière lors d'une conférence de presse.
Le troupeau est protégé par trois parcs de nuit électrifiés, des patrouilles de lieutenants de louveterie, ainsi que par des mesures d'effarouchement (dispositifs sonores et lumineux).
Les écologistes ont dénoncé une décision préfectorale "prématurée". "Toutes les conditions de protection de cette exploitation n'ont pas été prises", a estimé Eva Pedrocchi, co-secrétaire régionale d'Europe écologie-Les Verts.
A la différence des tirs de "prélèvement", opérations de traque et d'abattage du loup décidées par arrêté préfectoral, les tirs "de défense" sont des autorisations individuelles accordées aux éleveurs pour protéger leur troupeau.
Le loup du Doubs est vraisemblablement un solitaire, exclu de sa meute, qui cherche un territoire. Le retour dans le massif du Jura de canis lupus, présent en Suisse voisine et dans les Alpes, est "naturel" d'après plusieurs spécialistes. Sa présence avait déjà été relevée en 2007 dans le Jura.
Un autre loup sévit depuis avril dans le massif des Vosges, où il a tué plus de cinquante brebis. La préfecture n'a pour l'instant pas autorisé de tir de défense.
AFP
Publié le mardi 30 août 2011 à 13h54