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Une maman qui en a marre de sa fille à Vesoul
Une mère de famille domiciliée à Vesoul a assigné sa fille au tribunal pour escroquerie et, plus précisément, pour tenter d'expulser de chez elle cette lycéenne de 20 ans.
L'affaire a commencé il y a quelques mois : 300€ avaient été débités du compte de la maman, sans que celle-ci sache pourquoi ni par qui. Une enquête avait alors été menée : un relevé de compte et les vidéos de surveillance d'un distributeur avaient permis de confondre la fille de cette femme.
Sauf que la jeune fille accusée, et jugée jeudi par le tribunal correctionnel de Vesoul, nie avoir volée sa mère : c'est au contraire celle-ci qui lui aurait confiée sa carte bleue "pour faire un retrait et les courses". La lycéenne d'ajouter : "elle a menti parce qu'elle a des moments de folie. Ma déposition est vraie. Je fais tout chez moi. Ce n'était pas du vol."
Selon elle, sa mère l'a accusé pour "m'expulser de chez elle". La jeune fille a en effet reçu une lettre dans laquelle sa maman lui dit "que le 15 avril, je dois partir de chez moi".
La situation laisse le tribunal assez perplexe. La famille en question, d'un niveau social élevé, ne ressemble pas à celles habituellement en cause dans ce type d'affaire. La mère est en effet médecin généraliste, le père pharmacien en invalidité.
La fille a quant à elle déjà eu affaire à la justice. En 2007, elle avait reçu un "avertissement solennel pour violences sur ascendant". Des violences qui étaient toutefois réciproques, ainsi que l'a rappelé le procureur.
La jeune fille avait alors eu des problèmes de scolarisation, ce qui explique qu'elle passe son bac cette année seulement, à 20 ans.
Son frère a lui aussi eu des problèmes avec sa famille, et est toujours suivi par les services socio-éducatifs.
Selon l'avocat de la lycéenne, c'est"un enfer" à la maison. La maman est "incapable d'élever ses enfants", et "refuse tout suivi psychologique".
Aujourd'hui, elle s'appuie sur sa profession de médecin pour faire appuyer le sérieux de sa déposition. Une initiative "culottée" selon l'avocat!
Cette situation familiale a conduit le tribunal à prononcer la relaxe pour la jeune fille, sans doute plus victime que coupable. Celle-ci prévoit maintenant d'emménager chez sa grand-mère.
Rédaction : R. Hingray
L'affaire a commencé il y a quelques mois : 300€ avaient été débités du compte de la maman, sans que celle-ci sache pourquoi ni par qui. Une enquête avait alors été menée : un relevé de compte et les vidéos de surveillance d'un distributeur avaient permis de confondre la fille de cette femme.
Sauf que la jeune fille accusée, et jugée jeudi par le tribunal correctionnel de Vesoul, nie avoir volée sa mère : c'est au contraire celle-ci qui lui aurait confiée sa carte bleue "pour faire un retrait et les courses". La lycéenne d'ajouter : "elle a menti parce qu'elle a des moments de folie. Ma déposition est vraie. Je fais tout chez moi. Ce n'était pas du vol."
Selon elle, sa mère l'a accusé pour "m'expulser de chez elle". La jeune fille a en effet reçu une lettre dans laquelle sa maman lui dit "que le 15 avril, je dois partir de chez moi".
La situation laisse le tribunal assez perplexe. La famille en question, d'un niveau social élevé, ne ressemble pas à celles habituellement en cause dans ce type d'affaire. La mère est en effet médecin généraliste, le père pharmacien en invalidité.
La fille a quant à elle déjà eu affaire à la justice. En 2007, elle avait reçu un "avertissement solennel pour violences sur ascendant". Des violences qui étaient toutefois réciproques, ainsi que l'a rappelé le procureur.
La jeune fille avait alors eu des problèmes de scolarisation, ce qui explique qu'elle passe son bac cette année seulement, à 20 ans.
Son frère a lui aussi eu des problèmes avec sa famille, et est toujours suivi par les services socio-éducatifs.
Selon l'avocat de la lycéenne, c'est"un enfer" à la maison. La maman est "incapable d'élever ses enfants", et "refuse tout suivi psychologique".
Aujourd'hui, elle s'appuie sur sa profession de médecin pour faire appuyer le sérieux de sa déposition. Une initiative "culottée" selon l'avocat!
Cette situation familiale a conduit le tribunal à prononcer la relaxe pour la jeune fille, sans doute plus victime que coupable. Celle-ci prévoit maintenant d'emménager chez sa grand-mère.
Rédaction : R. Hingray
Publié le mardi 6 avril 2010 à 12h52