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Violences et illégalité dans une maison pour handicapés de Saint-Amour
Une maison de séjour pour handicapés de Saint-Amour, dans le Jura, vient de fermer ses portes suite à une décision judiciaire. Les gérants, un couple Suisse, viennent en effet d'être placé en garde à vue pour infraction au Code de l'aide sociale et violences habituelles sur des personnes vulnérables.
Cette maison accueille depuis quelques années des personnes lourdement handicapées, pour des moyens ou des longs séjours.
En début de semaine, la gérante a été entendue dans le cadre d'une procédure familiale. Au cours de son audition, elle a évoqué son emploi d'une manière qui a intrigué les gendarmes. Ceux-ci ont donc ordonné une enquête, et n'ont pas tardé à découvrir que le centre fonctionnait de manière très illégale...
En premier lieu, le couple ne possède aucun agrément pour tenir une maison de séjour de ce genre. Par ailleurs, l'établissement n'a pas été déclaré à la juridiction française.
Outre ces considérations administratives, d'autres faits plus graves ont été constatés. Les pensionnaires auraient en effet été victimes de violences psychologiques, financières, et peut-être même physiques.
Ces personnes étaient toutes d'origine suisse, ce qui explique que les autorités françaises n'aient jamais entendu parler de l'établissement.
Les quatre pensionnaires actuels ont été placés hier dans un foyer jurassien. Ils devraient prochainement être rapatriés en Suisse.
R. Hingray
Cette maison accueille depuis quelques années des personnes lourdement handicapées, pour des moyens ou des longs séjours.
En début de semaine, la gérante a été entendue dans le cadre d'une procédure familiale. Au cours de son audition, elle a évoqué son emploi d'une manière qui a intrigué les gendarmes. Ceux-ci ont donc ordonné une enquête, et n'ont pas tardé à découvrir que le centre fonctionnait de manière très illégale...
En premier lieu, le couple ne possède aucun agrément pour tenir une maison de séjour de ce genre. Par ailleurs, l'établissement n'a pas été déclaré à la juridiction française.
Outre ces considérations administratives, d'autres faits plus graves ont été constatés. Les pensionnaires auraient en effet été victimes de violences psychologiques, financières, et peut-être même physiques.
Ces personnes étaient toutes d'origine suisse, ce qui explique que les autorités françaises n'aient jamais entendu parler de l'établissement.
Les quatre pensionnaires actuels ont été placés hier dans un foyer jurassien. Ils devraient prochainement être rapatriés en Suisse.
R. Hingray
Publié le jeudi 2 décembre 2010 à 18h38